Balade à Mirande…

Publié le 23 novembre 2010 par Wawaa

Je n'ai, je crois, jamais vraiment rien publié sur Mirande. Et pourtant, j'adore cette bastide, pleine de charme. J'y ai mis les pieds pas mal de fois, mais je n'avais jamais vraiment pris le temps d'explorer un peu. Ou alors cela remonte à l'époque où Gersicotti Gersicotta n'existait pas encore. Bref, en fin d'après-midi, mardi dernier, j'ai redécouvert la capitale de l'Astarac, "L'admirable" comme le dit son nom.

Arriver à 17h sur les lieux, en automne, c'est se risquer à ne pas vraiment voir les choses en pleine lumière. Mais je n'ai pas vraiment le choix en ce moment. Alors 17h convenait très bien. Si la nuit tombe vite, cette horaire est l'occasion de profiter d'une autre luminosité et d'un ciel absolument magnifique, bardé de mille couleurs.

Nous nous sommes garés, Denis et moi, sur le parking qui jouxte la tour du bourreau. Nous étions la seule voiture perdu sur le bitume quadrillé. Nous nous sommes dirigés vers les halles et leur petite tour sculptée dans laquelle des pigeons nous observaient aussi curieusement que nous les observions.

Derrière nous, au fond de la rue, un château d'eau surgissait glorieusement sur la colline. Tout ça aurait pu sembler laid avec ces panneaux de signalisation, ces fils et cette tour de béton… mais tout avait un charme.

Je crois que j'ai développé depuis quelques temps une toute nouvelle obsession : celle des lampadaires. J'ai beaucoup aimé ce soir là en croiser, notamment celui-ci, au-dessus d'un balcon fleuri.

Tout à coup, alors que nous cherchions à la rejoindre, la belle église de Mirande fit une lumineuse apparition derrière une maison à colombages. Je voulais qu'on aille la visiter avant que le soleil ne se couche, d'une part pour profiter de l'intérieur, d'autre part pour ne pas risquer qu'elle soit fermée.

Et la voilà, la majestueuse église, qui enjambe la rue d'un pas décidé. Je n'avais encore jamais vu pareille architecture !

En sortant de l'édifice, le jour tombait un peu plus, laissant le flou, et une luminosité à la fois gênante et attrayante. Ce que l'on voyait n'était parfois que des ombres, comme l'oiseau sur le toit …

Sous les couverts près de l'église, les murs étaient décorés de graffitis étonnants. Un artiste à la craie poétique est passé par là.

Nous faisons le tour de l'église. Découvrons d'autres maisons à colombages…la jolie croix en fer forgé dans au soleil couchant …

...la rue qui mène à la place principale et que l'église enjambe…mais aussi à ma plus grande joie, d'irrésistibles lampadaires qui se multiplient à l'horizon…


Direction la place carrée à la découverte de ce café à la façade jaune surmonté de son horloge , du kiosque à musique fleuri et des toits d'où surgit encore le clocher.

Sous les couverts, tout semble mystérieux.

Nous laissons là la place de la bastide pour descendre une rue où foisonnent encore les colombages…et au bout de laquelle une esplanade nous aura offert un panorama très agréable sur les Pyrénées. Le soir était quasiment installé.