Ça fait maintenant 1 an (un peu plus, on ne va pas mégoter) que j'ai décroché de la cigarette pour embrasser la passion du crochet, troqué un geste pour un autre. Dans la pratique, l'échange de procédés ne s'est pas fait de manière aussi nette; je n'ai pas découvert le crochet l'année dernière (je serais plutôt tombée dans la marmite en étant petite) et le tabac me fait parfois encore de l'œil.
À la fin des années 60, des recherches menées à la Harvard Medical School ont montré que la répétition (de mouvements, de sons ou de phrases) créait un ensemble de réactions qui avaient pour effet de diminuer le rythme cardiaque et la pression sanguine, et d'amener une quiétude généralisée. Ce phénomène, nommé la « réponse de relaxation » en opposition à la « réponse au stress », a été largement récupéré par le domaine spirituel et religieux puisque, parmi les activités relaxantes mises en exergue figuraient la méditation, le yoga, le taï-chi, la prière.
Or, selon l'auteur des recherches, le Dr Benson, ces techniques mentales de détente, qui sont devenues pour certaines très à la mode, sont à placer sur le même plan que des pratiques physiques, comme le tricot et le crochet, qui permettent d'aboutir aux mêmes effets.
Allez, accrochons-nous.
Étui en laine pour mettre un baume à lèvres, dont le modèle figure ici.