Le pot-au-feu

Par Melopapilles

Le froid s'est installé et les plats chauds traditionnels ont refait leur apparition. Le pot-au-feu est typiquement un de ceux-là, dont je ne me lasse pas. Contrairement à celui du début d'année, j'ai cette fois-ci mangé un os à moelle à moi toute seule, au lieu de goûter comme à mon habitude, et avec du gros sel sur du pain, ma foi c'est vraiment fin et pas mal du tout. Je ne pourrais cependant pas en abuser, je ne crois pas être totalement convertie… J'ai pour l'occasion ouvert une des petites moutardes de Dijon que m'avait envoyé Nastenka en complément de ses pots de confitures, de chez Edmond Fallot et au cassis de Dijon, et moi qui ne suis pas non plus une férue de moutarde, j'ai été conquise ! Et pour honorer les cadeaux gourmands de tout le monde, nous avons en entrée entamé les magrets de canard fumés ramenés par une amie bretonne de notre fidèle fournisseur, Jean-François Le Fralliec de La Langkireve, à Baud (Morbihan), dont j'ai parlé maintes fois pour ses délicieux pâtés.



Pour le pot-au-feuviande de bœuf (plat de côtes, paleron, gite, jarret, joue…) pour 4 personnes, à demander au boucher / 1 os à moelle / 1 oignon avec clous de girofle piqués / 2 ou 3 panais selon la taille / 3 poireaux / 2 petits choux-raves / 5 carottes / 5 navets / 2 gousses d'ail / 1 litre de bouillon / herbes (thym, laurier,…) / poivre noir / gros sel
Dans une marmite, faire cuire à feu doux la viande recouverte d'eau remplissant quasiment la marmite, pendant une heure et demie, tout en écumant régulièrement, et une fois le bouillon "clair" rajouter l'oignon piqué de clous de girofle. Verser ensuite les légumes épluchés et rincés, et coupés en morceaux grossiers, en commençant par les carottes et les choux,  puis les navets et poireaux, et enfin les panais (1/2h avant la fin), ainsi que les herbes, l'ail et le poivre. Continuer la cuisson 1 heure. Terminer par l'os à moelle dix minutes avant de servir. Ne pas oublier de boire le bouillon à part, qui est très bon au goût et pour la santé.