Il proclame ce jour en fanfaronnade sur son site internet : « L’UE accepte des limites à l’échange automatique d’informations fiscales« , au sujet des discussions qui ont lieu ces jours à Bruxelles en marge de l’ECOFIN.
Sauf que le brave chroniqueur du respectable organe de presse pourrait quand même se donner la peine de lire ce qu’on lui fournit jusqu’au bout avant de tirer des plans sur la comète. Il explique en effet avec une délicieuse fierté intérieure que l’échange automatique d’informations dans l’EU sera restreint et que ça sera tout bénéfice pour l’Helvétie.
Ce faisant il oublie la bonne date d’entrée en vigueur et aussi qu’en matière de limitations, on a fait mieux en ce bas monde.
La directive prévoit en effet l’échange automatique d’informations à partir de 2015 (et non pas 2013) et la limite aux fameuses 5 sources de revenus « disponibles » n’en est pas une puisque ces revenus (qui sont au nombre de huit) comprennent à peu près tout ce qu’un individu peut gagner : salaires, honoraires, dividendes, gains en capital, produits d’assurances-vie, rentes et pensions, revenus de biens immobiliers).
A part le lot 27 de la tombola du ski-club de Goumoëns-le-Jus, et encore, tout y est.
Mais que cherche donc à prouver le Temps avec de genre de commentaires biaisés ?
Le texte adopté (en version anglaise)
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