En effet, pour vérifier si certains demandeurs d'asile sont réellement gay, les autorités tchèques n'ont rien trouvé de mieux que de les soumettre à la projection de films pornographiques homosexuels et hétérosexuels afin de vérifier leurs réactions sexuelles.
Ces tests aux demandeurs d’asile qui se déclarent homosexuels, seraient simplement proposés. Ce dont on peut douter.
Ils seraient confiés, soi-disant à des sexologues professionnels et nécessiteraient, en principe, le consentement écrit de la personne.
Comme si cela était aussi simple. Un gay ne peut-il pas être excité par les partenaire masculins d'un film hétérosexuel?
Pour sa défense, minimisant cette pratique, le ministère tchèque de l'Intérieur a précisé que les tests phallométriques pour les demandeurs d'asile qui prétendent être homosexuels, ne seraient utilisés que lorsque des incohérences apparaissent dans leurs interrogatoires.
La Hongrie est également supposée recourir à l'aide de psychiatres pour vérifier si les demandeurs d'asile sont vraiment homosexuels.
L'Agence européenne des droits fondamentaux considère que l'utilisation de ces tests est particulièrement inappropriée pour les demandeurs d'asile dans le mesure où "beaucoup d'entre eux ont déjà subi des mauvais traitements en raison de leur orientation sexuelle et sont donc particulièrement traumatisés par ce genre d'exposition".
Mais, soyons sûrs que l'absence de réponse positive à la pratique de tels tests par les demandeurs d'asile conduirait les autorités à motiver un refus d'octroie de l'asile.
Seigneur, protège ceux que l'on persécute.