30000 chiens ont été chassés, capturés dans la ville, et exilés, isolés, dans une île. « Ile » est un mot de la même origine étymologique que « isolé ». Cette traque, cette mise à l’écart, n’ont pas eu pour conséquence une meilleure vie pour les hommes mais a condamné pour toujours les chiens. Ce n’est pas un fait divers, on peut y voir les prémisses des exclusions, des rafles, des ghettos, des camps de concentration, des génocides, autant de moyens utilisés par certains pouvoirs prétextant régler certains problèmes de vie commune.
Ce court-métrage primé à Cannes est aussi un remarquable travail de réalisation : un film de peintures (Thomas Azuelos) animées qui donnent une force particulière au récit sans parole.
Des diffusions sont prévues à Marseille et à Paris les jours prochains ; pour en savoir plus, cliquez sur l'affiche.