Musique et douleur

Publié le 17 décembre 2010 par Nathalie Chateau-Artaud
Dans ses interventions, l'infirmière américaine Marion Good a toujours eu la conviction que l'écoute de la musique pouvait aider les personnes tout récemment opérées ou souffrant de douleurs chroniques à recouvrer la santé. Elle a mis sur pied des programmes de recherche financés par les National Institutes of Health qui se sont étendus sur plus de 10 ans. Le lendemain ou le surlendemain d'une opération dans la région abdominale, par exemple, 500 patients devaient écouter du jazz, de la musique pop, de la harpe, du synthétiseur ou du classique au cours de séances pendant lesquelles ils faisaient des exercices de relaxation. Ce «traitement» ne remplaçait pas les analgésiques mais était appliqué en complément.
Ses conclusions : la musique et la relaxation ont amené chez les patients une atténuation de 10 à 31 % de l'intensité de la douleur ressentie. Ses travaux ont ouvert la voie à des études similaires menées en Égypte, à Taiwan et aux États-Unis, selon la chercheuse de passage à l'Université de Montréal le 27 février dernier à l'occasion d'une journée d'étude sur la musique et la douleur organisée par le Laboratoire international de recherche sur le cerveau, la musique et le son (BRAMS ) .


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