(Là, lecteur je vais te raconter un peu ma vie, tu as le droit de passer au paragraphe suivant si tu veux). Cette chanson, originellement chanté par Leadbelly et repris par Nirvana a hanté pendant très longtemps mes nuits et mes jours, aussi lorsque Madjo l’a reprend à son compte et lui apportant une toute nouvelle couleur, d’abord j’ai été choqué, et ensuite j’ai été charmé. Je me suis donc penché un peu plus sur le cas « Madjo », et c’est sur son EP que je suis tombée.
(tu peux donc recommencer à lire ici) Son EP, teinté de folk/soul chanté en français et en anglais a fini de conclure ce que je pensais de cette chanteuse aux cheveux très bouclés : on a beau essayé de la comparer à d’autres artistes, manque de pot ce n’est pas possible. Parce que Madjo a tellement son univers bien à elle, à la fois poétique et mélancolique, colorée et enfantin qu’il serait réducteur de dire : c’est une nouvelle Nina Simone, Joni Mitchell ou autre chanteuse folk. Ok, peut-être que ces figures sont à la base de ses influences, mais Madjo y ajoute sa touche à elle, sa personnalité. Cette univers très personnel on le trouve très marqué dans son premier album Trapdoor. Madjo bidouille les sons, mélange les mélodies et les rythmes, bricole une boite à son pour sortir un écrin. Mélancolique et poétique, la plume de Madjo distille le thème de l’imaginaire et du monde animal. Un joyeux petit monde dans lequel on plonge pour ne plus en sortir.