La France n’a plus de médecins, mais refuse les étudiants; c’est à 1600 kilomètres de Paris que les étudiants de médecine français trouvent une opportunité de devenir médecin…
Médecine à Cluj-Napoca
Cluj-Napoca, 330 000 habitants, plus grande ville de Transylvanie. Une population jeune, étudiante, dynamique. Les cafés, bars et clubs fleurissent. En plus du dynamisme économique dans lequel la ville s’est encrée depuis maintenant quelques années, on y trouve un melting-pot au sein de la communauté étudiante : roumains, hongrois, français, tunisiens, suédois, pakistanais … Un grand nombre d’origines s’y trouvent représentés
La faculté possède 3 sections d’enseignement et trois langues d’enseignement.
On y étudie la Médecine Générale, la Médecine Dentaire et la Pharmacie en trois langues : Français, Anglais et Roumain.
Coûts des études
Malgré des frais d’inscription s’élevant à 10 000 Lei l’année, (pour 2008-2009 du moins) ce qui revient à prés de 2500€, les cours sont bien plus pratiques qu’en France, où la théorie domine. En anatomie par exemple, les étudiants sont confrontés dés la première année à l’étude sur le cadavre, ce qui permet une assimilation plus rapide et une compréhension plus compléte de l’anatomie humaine. De même, dans les années supérieures, l’étudiant est confronté tôt au patient, et doit dialoguer avec lui en Roumain (que l’étudiant doit apprendre au fil de sa scolarité).
La qualité de l’enseignement est largement satisfaisante, voire meilleure qu’en France.
Face à cette migration étudiante, une question s’impose et se pose :
Le système français d’études de médecine n’a-t-il pas besoin d’une sérieuse remise en cause ? L’existence d’un numérus clausus sélectif ne bride-t-il pas la formation de médecins, dont la France a considérablement besoin en ces temps de pénurie ?