Éric Ciotti récidive, et obtient haut la main son second Prix Busiris

Publié le 03 janvier 2011 par Ruminances

Posté par babelouest le 3 janvier 2011

Applaudissez ! Grâce à la Loi LOPPSI, le grand homme de l'Assemblée Nationale  se hausse aux plus aiguës des cimes du déni de démocratie. Par un tour de passe-passe, il réussit à éviter la présence obligatoire d'un juge pour faire fermer un site qui ne lui convient pas. Comme çà ? Comme çà. Pas de procédure, pas de tribunal, pas de débat contradictoire. On ferme ! Le FAI ne peut que se plier à l'injonction, sans murmurer, sans possibilité de contester le bien-fondé d'une mesure impérative. C'est sensé protéger les chères têtes blondes de sites inadéquats à leur âge, mais comme personne n'a le droit de venir contrôler qui a bloqué quoi, toutes les censures sont possibles. Vous avez dit censures ? Non bien sûr, le terme ne sera jamais employé.

Pendant ce temps-là, les fournisseurs d'images pour patronages dans l'air du temps auront peaufiné d'autres filières indétectables, et tout aussi juteuses, mais c'est une autre histoire : on ne va pas mélanger les prétextes et les vrais problèmes, tout de même. A la limite, les instigateurs de ce coup contre la démocratie pourraient même avoir leur pourcentage sur les gains des “amis des enfants”. Cela n'étonnerait personne.

Pour plus de détails, merci de se reporter à l'incontournable Maître Eolas, à sa faconde et à ses explications très pédagogiques.