Assurances : 3 questions à se poser pour contrer les hausses des tarifs

Publié le 06 janvier 2011 par Cmonassurance


Comme les cotisations sur les contrats d’assurances (automobile, habitation et santé) seront revues à la hausse en 2011, les assurés devraient faire davantage jouer la concurrence, et notamment résilier son contrat 2 mois avant l’échéance pour ensuite le renégocier. Un conseil prodigué par Stanislas Di Vittorio, du comparateur Assurland.com.
Mais, avant de procéder à la renégociation des contrats d’assurances, l’assuré doit se poser 3 questions.

Quels sont mes besoins en matière d’assurances ?


Cette question est primordiale avant toute souscription d’assurances. En contrat automobile, une assurance tous risques peut être inutile. Avant de choisir la couverture adaptée, l’assuré doit donc analyser son profil : petit ou grand rouleur, voyage à l’étranger, besoin d’une assistance, valeur du véhicule car l’assureur s’appuie sur la cotation de la voiture à l’argus et ne dépasse pas ce montant lors d’un remboursement …
Pour un contrat de complémentaire santé, l’assuré doit se demander à quel risque il est exposé. La garantie optique est surtout nécessaire pour une famille dont plusieurs membres portent des lunettes. A contrario, la couverture des risques gynéco-obstétriques est totalement inutile pour les hommes.
En assurance habitation, c’est l’analyse de la valeur des appareils électroménagers et du mobilier qui doit jouer. La couverture n’est pas la même pour une vieille télévision et un nouvel écran plasma…

Quel type de service suis-je prêt à accepter ?


Cette question renvoie aux contrats à distance. Il faut savoir que choisir de conclure des contrats d’assurances par téléphone ou sur internet permet d’économiser les frais de gestion du dossier.

Mon profil convient-il à cet assureur ?


Les coûts d’une assurance varient d’un assureur à un autre : il se peut qu’un assureur place un certain risque sur un niveau très important, alors qu’un autre assureur le considère comme minime. La comparaison permet alors de trouver quel assureur considérerait l’assuré comme un « bon risque ».