Ceux qui ont aimé Les citronniers adoreront ce nouveau film intimiste et plein d'humanité d'Eran Riklis, avec Mark Ivanir.
Seul un journaliste fouineur apprend qu'on a retrouvé dans ses affaires sa dernière fiche de paye et écrit un article au vitriol sur l'inhumanité de la boulangerie industrielle qui l'avait licenciée quelques semaines avant l'attentat.
Voyage initiatique en compagnie du jeune fils de la victime, si fragile, totalement perdu, qui va commencer brusquement à réagir en homme, au contact de ce DRH plein de ressources et en particulier de ressources humaines. Dans des situations rocambolesques comme la traversée des Carpathes sous une tempête de neige, l'arrivée au village perdu et la rencontre avec la mère de la victime, digne veuve qui décide que ce serait une grave erreur d'enterrer sa fille au village alors que toute sa vie, elle ne désirait rien de si fort que de partir le plus loin possible.
Un film grave, mais pas donneur de leçons, avec la démon
On a très envie de prendre dans ses bras ce DRH au grand coeur (Mark Ivanir) mais un peu renfermé sur ses certitudes, qui trouve les mots juste pour conduire le jeune fils à retrouver le sens de sa vie.