Va-t-on vers l’annulation du FESTIVAL INTERNATIONAL SAINT-GEORGES ?

Publié le 08 janvier 2011 par Halleyjc

Une de nos richesses en Guadeloupe c’est le Chevalier de Saint-Georges !

Le comité d’organisation du FESTIVAL INTERNATIONAL se réunit le 13 janvier 2011 et va, sans doute, faute de moyens, entériner la décision d’annuler le FESTIVAL SAINT-GEORGES.

Et pourtant le Festival est, par la force des choses, grâce à ses implications multiples, un véritable programme de développement pour le sud Basse-Terre.

TOURISME !

Ce projet concerne le tourisme, avec l’hypothèse très réaliste de faire venir à Basse-Terre un millier de FESTIVALIERS ! Toutes les agences de voyage nous confirment que la qualité du PACKAGE proposé est exceptionnelle : la nouvelle CCI va-t-elle rester indifférente ? La question est posée directement à son nouveau vice-président, lui-même gérant d’une agence de voyage.

MUSIQUE et MUSICOLOGIE

Ce projet a bien entendu des prétentions musicales et musicologiques. Le FESTIVAL est dirigé par un Chef d’Orchestre, Marlon DANIEL, qui confirme, concert après concert, à travers le monde, son immense talent qu’il a mis spontanément au service de la Guadeloupe et de Saint-Georges.

Marlon sera probablement en Guadeloupe le 17 janvier prochain.

Le FESTIVAL estassisté et conseillé par l’une des plus hautes compétences sur la musique de Saint-Georges et plus généralement du 18 ème siècle.

De plus le programme prévoit l’enregistrement de la musique de Saint-Georges à Basse-Terre avec le formidable potentiel technologique de la plus grande société de production et de distribution de musique classique.

Mais l’ambition est aussi de faire cesser l’OUTRAGE permanantque constitue le fait que la Guadeloupe a abandonné la musique de Saint-Georges à des mains indignes et incompétentes… la Guadeloupe est la risée de la planète entière, pour avoir laissé salir la musique du chevalier.

SYMPOSIUM UNIVERSITAIRE ET SCIENTIFIQUE

Ce projet a encore des prétentions scientifiques et universitaires puisque nous sommes en mesure d’organiser un symposium avec l’aide de l’IUT de Saint-Claude et probablement de la Société d’Histoire de la Guadeloupe, ce qui devrait nous ouvrir les possibilitésde dialogue avec une ou plusieurs universités des Etats-Unis d’Amérique.

Notre Chef d’orchestre Marlon DANIEL de nationalité américaine en serait ravi.

UN FESTIVAL POUR LES JEUNES

Enfin ce projet ouvre ses portes aux jeunes avec les perspectives encore inexplorées de l’escrime artistique : c’est en effet incompréhensible que l’art inventé par Saint-Georges ne soit pas présent au Pays de Saint-Georges.

UN FESTIVAL POUR TOUS les MUSICIENS.

C’est aussi un FESTIVAL qui va réunir régulièrement nos Grands Musiciens qui ont la chance de faire carrière sur les grandes scènes du monde et nos chers musiciens de Guadeloupe qui depuis des décennies défendent avec tant de force la musique classique.

Le Festival appartient aussi à tous les élèves des écoles de musique du département et qui viendront dans les masters classes de Yannis FRANCOIS ou Magali LEGER par exemple.

Peut-être qu’un jour ces jeunes verront-ils la création d’une Académie de Musique dont le siège ne peut-être que sur les terres qui ont vu naître le Chevalier.

TOUS CONCERNES

Dans les coulisses du FESTIVAL, bien d’autres idées et suggestions qui concernent de nombreux partenaires de la région de Basse-Terre et d’ailleurs.

  • Les Archives Départementales de la Guadeloupe qui doivent devenir le centre mondial de la documentation sur le Chevalier de Saint-Georges.
  • l’UNESCO et les Alliances Françaises pour une valise Saint-Georges (Expositions, musique, histoire, escrime) dont le canevas est disponible.
  • L’école de Musique de la Ville de Basse-Terre ou de Commune de Baillif et ces centaines d’enfants ; parmi eux, sans doute, de futurs Saint-Georges.
  • l’Education Nationale et le CRDP avec lesquels nous avons déjà écrit de belles pages (livre pour enfants, livret sur le spectacle de Saint-Yorre récompensé par des prix exceptionnels dont celui des Droits de l’Homme René Cassin)
  • Les magnifiques gites de la région du SUD Basse-Terre et l’OTISBT qui méritent une labellisation pour mieux accueillir nos FESTIVALIERS, venant découvrir la culture et la civilisation créole.
  • Les réceptifs des escales de Navires de croisières de Basse-Terre dont l’ambitieux projet peut être soutenu par une manifestation annuelle « son et lumière » dans le magnifique théâtre naturel de la Ville de Basse-Terre, Ville d’Art et d’Histoire sur fond de Soufrière, le volcan le plus connu.
  • Les écoles de musique de la Guadeloupe qui espèrent tant de la musique classique.
  • Le GROS KA et la musique traditionnelle que nous intégrons dans notre programme généreux de musique du monde au prétexte de Saint-Georges.
  • Les MAYOLE qui vont disparaître si Saint-Georges et l’escrime artistique ne viennent pas les sauver de l’oubli et de l’indifférence des hommes.

Vous vous dites alors que vous rêvez… Que ce n’est pas vrai ! Que la Guadeloupe ne peut pas bénéficier d’un tel trésor, d’une telle ressource !

Vous ne rêvez pas… Vous découvrez tout simplement la magie de Saint-Georges et en même temps la coupable indifférence des Guadeloupéens, et des Basse-Terriens.

Un souffle revigorant vient de New-York, d’un Pays où Saint-Georges est considéré comme le Chef de file des musiciens noirs.

Le même zéphire amical vient, de Vichy, de Besançon, de Nantes, de Saumur-en-Auxois, de Lucerne, de Lille, de Londres, de Cuba, de la Caraïbe entière… et la Guadeloupe n’écoute même pas.

Quelques-uns seulement se mobilisent et s’épuisent sur la route, dans des réunions insensées qui se terminent par de simples promesses, jamais concrétisées.

Des quantités de dossiers sont collationnées et déposés, mais présentent toujours un défaut rédhibitoire qui entraîne leur rejet.

Alors vous pouvez nous aider ! Manifestez-vous auprès des responsables du SUD BASSE-TERRE et de la GUADELOUPE et demandez-leur simplement de ne pas laisser passer une telle opportunité.

Si notre médicament est le ZOUK, notre richesse c’est le Chevalier de Saint-Georges !

Et il n’y en a pas beaucoup d’autres.