LE (Jean Mambrino)

Par Arbrealettres


LE

Le vent coule si paisible
sur le sommeil de la prairie
que les herbes semblent
inventer la brise en rêve.

Et les nuages passent sans bouger
tellement ils sont haut et loin
de nos pensées.

Et les pensées se perdent
dans le bleu d’un autre ciel.

Alors respire le rien.

(Jean Mambrino)