AL PACINO & les femmes

Par Tom

Dans "88 Minutes", réalisé par Jon Avnet, Al Pacino endosse le rôle d’un éminent psychologue du FBI, Jack Gramm, également enseignant. Le témoignage de ce dernier a pesé trčs lourd dans le jugement d’un certain Jon Forster (Neal McDonough), condamné ŕ la peine capitale pour avoir assassiné une jeune femme. La veille de l’exécution de Forster, l’une des étudiantes de Gramm est tuée. Le mode opératoire du crime est similaire ŕ celui utilisé par Forster. Rapidement, les forces de police contactent Jack Gramm. Ce dernier est-il toujours certain de la culpabilité de Forster ? Gramm a-t-il quelque chose ŕ voir avec ce nouveau meurtre ? Certains indices troublants, découverts sur la scčne de crime, laissent penser que Jack est le coupable ! Les choses s’empirent encore un peu plus pour notre psychologue quand il reçoit un appel anonyme des plus troublants : un inconnu lui annonce qu’il n’a plus que 88 minutes ŕ vivre…

Fortiche pour camper les hommes usés, en pleine rupture, Al Pacino ne pousse pas ici son talent outre mesure ; mais il est clair cependant que sa présence, dans ce petit suspense, a le bon goűt d’élever les débats. Pour l’occasion, Mister Pacino est entouré de charmantes "demoiselles" qui ont toutes, un moment ou un autre ces derničres années, brillé dans un (ou plusieurs) film(s)...

Concurrente de Sandra Bullock - pour gagner le cœur de Hugh Grant - dans "L’Amour sans préavis", Alicia Witt forme ici, avec Al Pacino, un improbable duo qui dégage un certain charme. Suivent, dans des rôles plus secondaires, Leelee Sobieski ("Eyes Wide Shut", "Une Virée en enfer", "The Wicker Man"), Amy Brenneman ("Heat", "Daylight") et Deborah Unger ("Silent Hill", "Salton Sea", "The Game").

Metteur en scčne entre autres sur "Personnel et confidentiel" (1996) et sur "Red Corner" (1998), Jon Avnet n’accouche pas ici d’un thriller électrique baignant dans le sang ou dans l’effrois. Avec calme et sérénité, Avnet choisit plutôt de dérouler en toute quiétude une sympathique petite intrigue policičre scénarisée par Gary Thompson.

Sans grandes prétentions, "88 Minutes" rappelle les bons petits polars des années 70-80 (le goűt du risque et de la pétarade en moins). Loin d’ętre un divertissement "plat" et sans grand intéręt, "88 Minutes" se laisse regarder sans le moindre déplaisir. Certes ce long-métrage a difficile de rivaliser avec d’autres films d’Al Pacino mais il demeure toutefois un sympathique thriller. Les fans du célčbre "Parrain" Michael Corleone seront sans doute plus cléments et conciliants que d’autres…

La bande-annonce…