On sait pas trop... mais la mer est gelée

Par Balder

Globe trotter tant qu'il est l'heure,
vers les rives,
chevaucher, les pinces du doute,
aux oreilles de sucre,
au yeux de rêverie
s'accrocher, à l'étonnement
tapis volant parcheminé
échappé de la masure,
pérégrin,
insoluble dans la nasse compacte,
s'envole en escargot,
du noyau d'abricot,
en trois coups de cornes de brumes,
du jardin, dissocié,
le dedans,
dehors
l'a déposé.

Parfois il pleut d'immenses grues accrochées aux cimaises des vagues.
Ce n'est pas pour amoindrir la chute des grains de blé dans le silo des rêves.
La rumeur à marché plus vite que la crue des atomes.
De collision matrice en genèse hiérophante,
nous cherchons l'accalmie,
dans la densité du chaos céleste.
Les grues respirent nos antres d'anchois rectifiés
Collage vertueux,
placard rouge vif à l'entrée de la muraille,
comme
souvent,
En attendant d'un autre œil,
l'époque aux cent visages,
la main s'épanche.
Le bonheur s'intensifie!
Grelot blanc dans le cœur mathématique d'un flocon de neige.
Glace vitrail.
Stalagmite lentement implanté dans le plexus,
tel ces rayons froids,
soufflant leur lune à l'envers,
à nos régions d'osmoses,
périphérie familière des contrastes,
étrange brûlure,
du goût de la glace.

Madame s'endort dans son palais,
chacun dépose à l'entrée,
ses pleurs et ses offrandes.
Au dessus du canapé profond comme un vertige,
le chien souffle,
des bougies sans lumière.
La dynastie est à bout de souffle,
choqué par les amalgames,
elle s'éteint et se perd,
dans le dédale de ses couloirs.
L'autre à pris ce matin le marteau à ses lèvres,
pour emmurer le ciel.
Sur la marche en bas de l'escalier,
c'est déjà un peu plus haut que la mer.
Dormons debout en attendant
le carnaval des bouches trouées,
sous la plume indomptable
il n'y à pas que de l'eau.

Balder