Dis juste oui! (article 84)

Publié le 13 janvier 2011 par Snorounanne

Veuillez faire jouer l'audio au moment que je le signalerai. Pour les nouveaux lecteurs, prendre le temps de lire le descriptif, merci.

C'était le temps des fleurs...

Le rayonnement du soleil réapparaissait enfin pour Evelyne Martin. Ce matin, dans les studios, je l'ai entrevue. Ayant un lot de préoccupations à ma charge, je n'ai pu me joindre au groupe pour l'accueillir. Mais je lui laissais mon sourire et un signe de la main. Ce qu'elle évitait de voir. Je n'avais pas compris son comportement, au premier abord, c'était lorsque j'entrais dans mon bureau que quelques éclairçissements m'apparaissaient. Loin de là, un rayonnement de soleil, je vous en conjure, mesdames et messieurs.

Une lettre m'accueillait. Je posais sur le pupître la pile de dossiers, tout doucement ma main enveloppait la lettre ne tardant trop à la lire.

En moins de deux, je sortais du bureau et marchais vers les studios où la seule réponse ne pouvait venir que de Evelyne.

snorounanne - Evelyne? Evelyne... (me dressant un chemin autour de ses admirateurs)

Evelyne Martin - Ah voilà la personne dont je vous parlais! Oui snorounanne?

snorounanne - Il faut qu'on se parle, toi et moi et... (regardant tous ces visages mâles) et ça urge. S'il te plaît.

Evelyne Martin - (voyant la lettre) Oh... Oh! Tu as lu la lettre que je t'ai exposée. Okay. Messieurs, veuillez m'excuser. (les hommes retournaient à leur poste)

snorounanne - Oui j'ai lu. Et c'est hors de question, entendu? Je ne veux pas... Je ne ne...

Evelyne Martin - Ce que tu peux être moche quand tu es comme ça. Tu ne veux pas quoi?

snorounanne - Tu sais, ne le demande donc pas!

Evelyne Martin - Qu'as-tu à cacher? C'est simplement une entrevue exclusive que je te propose et que le patron a consenti. Tu ne peux refuser. Pense à tous ces fanatiques du paranormal. Ils aimeraient en connaître beaucoup plus sur ton cas.

snorounanne - C'est, c'est personnel. C'est ma vie privée dont dont vous ferez part à des centaines de milliers de lecteurs.

Evelyne Martin - Tu es mignonne, toi, quand tu bégaies.

snorounanne - Je ne bégaie pas. Je suis embêtée et et je n'aime pas qu'on parle sur moi et... (baissant la tête essayant de me calmer) Je suis déjà passée par une conférence devant deux scientifiques, il y avait toute sorte de gens drapés de connaissance, la galerie des journalistes...

Evelyne Martin - On sera juste toi et moi dans une toute petite pièce intime. Personne d'autre. Et pourquoi, dis-moi... On t'a fait passer aux aveux?

snorounanne - (levant mon visage) C'est non. (lui donnant dans sa main, la lettre) Ah oui, j'oubliais. Sois la rebienvenue, Evelyne. Contente de te voir.

Evelyne Martin - snorounanne? (ne l'écoutant plus et allant à mon bureau) Y a pire dans la vie! Dis-toi que ç'aurait pu être ton apogée! Je te laisse toute  la semaine pour y réfléchir.

Réfléchir... Pour réfléchir, du temps. Une semaine? J'entrais dans mon bureau fermant la porte. La première chose qui agaçait mes yeux, la pile de dossiers. J'avais les nouvelles TVA à émettre. Le retour de Genny m'enlevait un poids sur les épaules. La présence de sa jeune soeur, Karo, avait dérangé mon quotidien. Je me laissais choir sur le fauteuil.

snorounanne - snorounanne, tu es stupide de penser qu'un enfant peut déranger ta petite vie.

Il m'arrivait de me surprendre à me parler. Décidemment, je me parlais n'ayant peu de personne à qui échanger à part Genny, Dédé. Bien entendu, il y avait ma mère que j'appelais tous les jours. Mais cela, mesdames et messieurs, je le mentionne rarement. Alors, mettez cela dans votre mémoire. Tous les jours, snorounanne téléphone sa maman pour le plaisir d'échanger le quotidien et ses appréhensions sur l'inaperçu.

J'ouvrais instinctivement ces dossiers que je devais éplucher sincèrement pour TVA Nouvelles, ce soir en ondes pour 17 heures.

Chers lecteurs, chères lectrices sur tous les continents de la planète, tout le contenu de ces éditoriaux ainsi que les pièces musicales comportent des messages et des sous-messages. Je sais... Je me répète. C'était la seule porte vue sur votre intérieur qu'il m'était possible d'atteindre et de vous émouvoir en si grande étendue sans pour autant se déplacer d'un endroit à l'autre. Je ne sais qui les lit, je ne sais de quel âge à quel âge.

L'essentiel, en ce qui est mon intérêt, est de vous avoir touché les sens. Mais, pour certaines personnes, cela se fera comme une bombe à retardement.

Oh la la la! J'ai sorti de ma trajectoire et vous avez bifurqué avec moi. (petit clin d'oeil) Continuons...

Lundi 10 janvier 2011, heure: 17:03

Vous êtes présentement branché sur TVA Nouvelles, mesdames et messieurs.

2011! TVA nous enjôle avec des jewels!

snorounanne - Dans l'ouest canadien, des douzaines d'automobilistes ont été forcés de passer la nuit dans leur véhicule lorsque la neige poudreuse excessive les a immobilisés sur l'autoroute transcanadienne entre Strathmore et Bassano, en Alberta.

Prenez note des emplacements à éviter pour vos sorties du weekend!

snorounanne - La GRC a déclaré avoir rescapé plusieurs conducteurs de leur piège glacé dimanche, tout en précisant qu'il est possible que d'autres soient toujours embourbés dans des routes secondaires devenues impraticables.

- L'opération de sauvetage (un cortège de voitures de police et un autobus scolaire suivant des souffleuses) a débuté dimanche matin, a indiqué le sergent Patrick Webb de la GRC.

- En milieu d'après-midi dimanche, quelque 70 personnes avaient été secourues - la plupart refroidies, mais aucune sérieusement - et transportées à Strathmore, a dit le sergent Webb, où jusqu'à 150 personnes ont passé la nuit de samedi dans le gymnase d'une école secondaire après que des responsables municipaux eurent déclaré l'état d'urgence.

- Près de 200 voitures étaient également immobilisées aux abords de Gleichen, en Alberta, et 10 personnes ont été forcées de passer la nuit dans un aréna local, ont indiqué des policiers.

- D'après M. Webb, même si des responsables croient que toutes les personnes embourbées sur l'autoroute ont été transportées en lieu sûr, d'autres pourraient devoir passer une autre nuit glaciale piégées dans leur véhicule parce que plusieurs routes secondaires demeurent inaccessibles.

- «Nous ne saurons pas ce qui se passe sur les routes secondaires tant que la température ne nous aura pas permis de nous y rendre avec nos souffleuses», a-t-il ajouté.

- Nous avons en ligne, le sergent Webb. Bonsoir! Dites-nous est-ce que la tempête semble s'atténuer? (L'attente de quelques secondes me fit comprendre) On s'excuse auprès des auditeurs. Il semble que la tempête fait des interférences. Nous y reviendrons plus tard.

- Poursuivons avec cette nouvelle-ci: Un homme de 33 ans a été blessé par balle, dimanche soir, dans le quartier Rivière-des-Prairies, dans le nord-est de Montréal.

La victime, âgée de 33 ans, aurait été blessée à deux reprises, soit à la poitrine et à une cuisse. «Son état est plus sérieux qu'on le croyait au début», a expliqué le chef aux opérations d'Urgences-santé, Robert Lamle. Les événements seraient survenus vers 19h30 à l'intersection de la rue André-Ampère et du boulevard Armand-Bombardier.

Non ce n'est pas la voiture patrouille de Genny, par le numéro.

- snorounanne - L'homme se trouvait sur le siège passager d'un véhicule de type VUS que conduisait sa conjointe. Un véhicule se serait approché de celui-ci et des coups de feu auraient été tirés en sa direction, blessant la victime. Les agresseurs auraient ensuite pris la fuite.

- La conjointe de l'homme l'aurait ensuite conduit jusqu'au poste de quartier 39 du Service de police de la Ville de Montréal situé sur le boulevard Henri-Bourassa, près du boulevard Lacordaire, à Montréal-Nord. L'homme se serait écroulé au sol en pénétrant dans l'établissement. Il a été transporté dans un centre hospitalier, où son état est jugé stable.

- Les enquêteurs du SPVM ont peu d'indices sur cette agression et ne peuvent pour l'instant préciser si la victime était connue ou non des milieux policiers.

- Notre reporter Sophie est actuellement en place, disposée en nous en parler. Sophie bonsoir! (silence total) Eh bien mesdames, messieurs, on s'excuse encore une fois. Des problèmes techniques nuisent à la communication. Passons sur une disparition.

- Les policiers du Service de police de Châteauguay enquêtent présentement sur une disparition concernant une mère et sa fille de 18 mois.

Après s'être disputée avec son conjoint dans leur logement de Beauharnois, Marie-Line Huneault Bisson a quitté son domicile avec sa fille Amy Huneault Pinel le 6 janvier dernier. Depuis ce temps, elles manquent à l'appel.

La mère aurait quitté la maison à pied avec une poussette verte et turquoise. Elle est partie avec une somme d'argent de 100 dollars, mais n'a amené aucune carte d'identité.

mignonne la toute petite...

snorounanne - La dernière fois qu'elle a été vue, elle portait un manteau brun foncé, des souliers blancs en cuir et une tuque portant un signe de tête de mort ou un doigt d'honneur.

- Marie-Line Huneault Bisson est une femme de race blanche âgée de 25 ans. Elle a les cheveux longs ondulés roux et les yeux verts. Elle mesure environ 1,62 m et elle a un tatouage dans le haut du dos côté droit avec inscription Michael.

- Sa fille est de race blanche et est âgée de 18 mois. Elle a les cheveux châtains et les yeux bleus.

- Le conjoint a été interrogé, mais il est considéré comme un témoin et non comme un suspect. La police se demande toutefois pourquoi il a attendu trois jours avant d'appeler la police.

- Le service de police de Châteauguay demande l'aide de la population afin de localiser les deux disparues. Toute personne qui possède de l'information concernant cette disparition est priée de communiquer au service de police soit au numéro (450)698-1331.

- Que sont devenus les victimes de Haïti?

- Un an après le séisme qui a ravagé Haïti, Luck Mervil a dévoilé aujourd'hui à Montréal les plans du premier village à voir le jour dans le cadre du projet Vilaj Vilaj.

- Lors d'un point de presse tenu à La Tohu, M. Mervil a justifié son initiative regroupant des membres de la société civile par le fait que le «modèle» actuel d'aide humanitaire ne fonctionnait pas.

- «Vous le voyez que ça ne tourne pas rond [en Haïti],» a-t-il déclaré, multipliant les appels à joindre son initiative afin de créer «une autre façon de faire», une «autre société».

- Le nouveau village sera construit à Pailllant, sur une colline culminant à 900 m d'altitude. Les 800 maisons pourront accueillir quelque 5000 personnes.

N'était-il pas temps?

snorounanne - Villaj Villaj servira de tremplin pour d'autres projets à travers le monde axé autour de la réalisation de villages modèles, à la fine pointe de la technologie et conçus dans une perspective de développement durable : Villages pour le monde.

- Luck Mervil n'a pas caché son agacement par rapport au travail de certaines organisations oeuvrant en Haïti. Déplorant leur manque de collaboration, il a fait valoir que Vilaj Vilaj se démarquait par son travail étroit avec la population locale.

- À cet égard, le chanteur et comédien a remercié chaleureusement le maire de la capitale Port-au-Prince pour avoir facilité les consultations avec les citoyens, avant d'annoncer de nouveaux partenaires.

- «Nous ne pouvons par le faire seul, a continué Luck Mervil. Nous ne voulons pas que des donateurs : nous voulons aussi des partenaires.»

- Le tremblement de terre du 12 janvier 2010 a fait 220 000 morts en plus de jeter plus 500 000 personnes à la rue.

snorounanne - Que serions-nous sans Céline, notre idole québécoise, mesdames et messieurs? Céline Dion refuse d'embaucher une nounou pour l'aider à s'occuper de ses jumeaux, parce qu'elle veut les élever toute seule.

- La chanteuse a accouché des petits Nelson et Eddy dans un hôpital de Floride, en octobre dernier.

- Elle a confié au magazine français, Gala, être épuisée et ne pas avoir envie de se faire aider. «Je n'ai pas eu ces enfants pour ne pas m'en occuper. Je veux me donner à 200 voire 300 % pour eux. Je change les couches et j'allaite et personne ne pourrait me remplacer pour ça.»

Blanc sur blanc... Je devrais suggérer Manon Leblanc...

snorounanne - Elle ajoute: «Parfois je me retrouve dans des situations comiques dont je ne sais comment sortir. Par exemple lorsqu'ils ont tous les deux mangé et que l'un fait de l'aérophagie et l'autre rote. Je ne sais plus quelle position adopter!»

- Mais Céline Dion avoue qu'elle est reconnaissante d'avoir sa mère, Thérèse et sa soeur, Linda, pour lui donner un coup de main avec «le ménage, la cuisine et pour faire les courses».

- Pauses commanditaires et de retour avec ces nouvelles sportives. (sourire)

À 19:05 Dédé et moi s'en retournions sur la route pour acheminer notre fin de soirée, à chacun. Contrariée par la proposition de Evelyne en ce qui concernait une entrevue des plus marquantes, j'écoutais d'une oreille les histoires banales de mon camarade chauffeur privé et de l'autre, la musique à la radio.

Il s'en était aperçu et claquait des doigts pour me sortir de la bulle en verre.

Dédé - Mayday! Mayday! Nous allons nous écraser! Houston, nous avons un problème!

snorounanne - Excuse-moi. J'écoutais la chanson plus que tout autre chose. Tu disais?

Dédé - Rien. Des histoires banales que tu n'aimes vraiment pas entendre. (prenant la sortie pour l'autoroute) Hé... Tu peux me parler. Qu'est-ce qu'y a snorounanne?

snorounannne - Des futilités. Ça passera.

Dédé - Non. Raconte. Qu'est-ce qu'y a?

snorounanne - (croisant mes mains en poussant un soupir) C'est Evelyne.

Dédé - Ah... Ta nouvelle amie. Et... Elle a fait quoi qui te rend si songeuse?

snorounanne - Elle veut que je paraisse dans le magazine 7 jours pour une entrevue à tout casser sur mes... (hésitant) Dédé, je ne veux pas mêler... Je ne veux pas... (perdant de la résonnance dans ma tête)

Dédé - D'accord. Je crois deviner ce qu'il est question. Et, c'est entièrement dans ton droit de refuser. Tu lui as dit?

snorounanne - Bien sûr que je lui ai dit. Et elle me relançait en me consacrant une semaine pour y réfléchir.

Dédé - Tu veux mon avis? (dépassant sur la voie de gauche, trois voitures)

snorounanne - Tu sais que t'es mon ami. Je t'écoute.

Dédé - Ne fais rien contre ton gré. Si tu ne le sens pas, reste sur la défensive. Tu n'as rien à prouver à qui que ce soit. Est-ce clair?

snorounanne - Dédé,...

Dédé - Ne t'exécute pas devant ces espèces de pantins, de marionnettes, tu ne leur dois aucune explication. Oui, je sais. Tu l'as fait auparavant et qu'as-tu eu comme résultat? Ils se sont moqués de toi.

snorounanne - Dédé,...

Dédé - Méfie-toi des gens, ne fais confiance qu'à toi-même. Pour le peu de temps qu'il reste. Il n'y a que peu de gens de confiance dans cette ère et ce n'est pas à vendant ce don ou en te justifiant que tu certifieras tes connaissances.

snorounanne - Dédé!

Dédé - (jetant un coup d'oeil) Quoi?

snorounanne - Ma tête... Elle me fait mal.

Dédé - Tu, tu as quoi? Tu as eu une vision?

snorounanne - Je suis fatiguée. J'ai... J'ai eu pendant un laps de temps, une perte de mémoire. Comme...

Dédé - Dans une dizaine de minutes, on sera chez toi. Tu te feras un bon café et tu te feras un bon sandwich au beurre d'arachide avec gelée. Tu veux que je reste? (voyant le silence m'absorbant) Okay. Je resterai. Ne te soucie pas. C'est de la fatigue, de la pure et simple fatigue.

Ne vous survient-il pas certaines nuits de vous réveiller subitement et d'avoir possiblement le cerveau endormi encore, je ne sais trop... Et d'avoir la sensation que toute votre identité vous glisse, vous échappe à l'instant que vous essayez de vous rappeler qui vous êtes? Est-ce que cela vous est familier?

Est-ce un symptôme qu'un diagnostic médical pourrait révéler qu'il s'agit d'un début d'alzheimer? J'ai ces malaises, ces états étranges depuis plusieurs années et parfois dans des circonstances aussi étranges. Comme si on m'implantait des informations en retirant mon identité, le temps d'un transfert. Vous comprenez?

Je vous parle, je me confie à vous, ayez la reconnaissance de m'écouter, de me lire, bon sang... Toutefois, si vous désiriez parler du paranormal, de ces choses étranges qui font partie de la vie, qui font partie de nous, de notre monde, de cet univers. Une seule adresse pour me contacter:  dhumour@gmail.com

En rentrant chez moi, je m'étais objectée à ce que Dédé intervienne. J'étais capable d'entrevoir mes propres idées, mes propres affaires et me camper au lit pour la nuit.

Prenant un café et un sandwich au beurre d'arachide avec gelée, je feuilletais le Journal de Montréal. En voici un aperçu sur la page couverture, mesdames et messieurs.

Sentais-je que j'allais chuter? Craindre deux appels de ces deux marsouins.

Et avant de prende le couloir du sommeil nocturne, je téléphonais à ma douce et bien-aimée Genny sur ses minutes libres. Les heures passaient, mon corps trouvait le repos, la décontraction. Soudain, vers les trois heures du matin, je me réveillais en sursaut, assise sur le lit courant après ma respiration. Crise de panique, crise d'angoisse, hyper ventilation, appelez cela comme vous l'entendez.

Ma chambre plongeait sans aucun point lumineux rouge, vert, jaune ou bleu, laissé par des radios, des appareils électroniques. Toutes les nuits, ils reflétaient leur lumière et encore cette période où les murs sombres de cette pièce étaient plus près et m'étouffaient.

Sueurs froides dans le dos, contractions vives estomacales, respiration incontrôlable, palpitations excessives du coeur, perte passagère de pensée, d'idée, d'être consciente de qui je suis. Cela recommençait, cela reprenait de plus belle.

Combien de fois m'étais-je sentie dans un état d'être ou selon la médecine, il aurait été question d'hyper ventilation et selon d'autres cas, il aurait été question de transmissions abondantes d'informations par voie paranormale.

Et ce n'est pas que je sais, que je vois, que j'entends ce qui se transfère. Ce sont mes déductions conscientes après que des événements étranges s'intercalent entre ces mondes.

Mardi 11 janvier 2011, heure: 20:11

Soyez les bienvenues à l'émission snorounanne reçoit ce soir, mesdames et messieurs.

Première de l'an 2011! Yahou!

snorounanne - Nous sommes de retour, en studio, mesdames et messieurs. Et ce soir, mon invité, votre invité est une personne talentueuse qui a fait, qui a sillonné son chemin. Je vais vous partager son profil. Nous le faisons si bien à cette émission. D'accord, je lis sur le moniteur.

- Née au milieu des années 70... On s'entend tous pour 1975? C'est pas mal le milieu. Nos recherchistes n'ont rien trouvé de plus franc que... En tout cas! Dans un petit village du Saguenay-Lac-St-Jean. Elle a maîtrisé le chant bien avant de savoir lire et écrire. Une autre innée, douée, élue!

- À l'âge de deux ans, elle connaît par coeur les jingles des publicités de la radio et de la télévision. Dire que moi, je connaissais Popeye... (souriant) Les adultes de son entourage n'échappent pas à ses représentations improvisées! Chaque réunion de famille devient le théâtre où chante la petite, qui, en grandissant invitera ses copines de l'école à grossir les rangs de ce premier auditoire.

- Nous l'accueillons chaleureusement, mesdames et messieurs, voici Naaaaaaaadja! (elle faisait son entrée choc)

 Comme intro, on entendait  "it's my party"

Les gens dans le studio l'accueillait avec beaucoup d'intensité.

snorounanne - Allez ma belle Nadja! Venez prendre votre fauteuil. (on s'embrassait sur les joues)

Nadja - Merci. (regardant vers la salle) Merci à vous!

snorounanne - Soyez la bienvenue à l'émission snorounanne reçoit ce soir.

Nadja - Merci beaucoup. Wowww! Quel accueil!

snorounanne - Nadja? Je peux me permettre une question indiscrète?

Nadja - Oui. Vous trouvez ma robe courte? (riant)

snorounanne - C'est un tour que vous jouez, n'est-ce pas? Parce que... Il faut que je dise à l'auditoire, les gens de la télé que mademoiselle Nadja est une bonne joueuse de tours.

Nadja - Vous ne m'aimez pas sous cette robe noire sexy et n'aimez pas mes beaux cheveux blonds?

snorounanne - Vous êtes pas blonde... (venant de remarquer) Qu'avez-vous fait tout ce temps derrière les décors? (souriant)

Nadja - Je me suis amusée à me faire passer pour Pamela Anderson. Pour... Pour vous séduire. (gardant son sérieux)

 Sexy Lady!

snorounanne - Hum... Vous pouvez replacer votre robe, l'ajuster s'il vous plaît. (elle se levait du fauteuil étirant sur le bas de la robe) Euh... Okay, laissez ça. On va discuter maintenant, si vous le voulez bien.

Nadja - (clin d'oeil et se rassoyant) J'ai mon café. Merci.

snorounanne - Pour l'auditoire et les gens à la maison, nous allons vous montrer une photo de l'authentique Nadja aussi jolie que la blondinette devant moi.

La voilà sous son vrai jour... petite comique était-elle!

Nadja - Ah cela me ressemble beaucoup mieux (clin d'oeil).

snorounanne - Racontez-nous comment une fille du Saguenay-Lac-St-Jean a été découverte. Une noire à la peau blanche, mesdames et messieurs et on aura une vidéo à vous faire voir et écouter, tout à l'heure.

Nadja - Eh bien, en décembre 2005, je reprenais la tournée, cette fois dans les restos-bars du Québec. Un soir où je terminais mon engagement plus tôt, j'allais à la rencontre d'amis musiciens dans un autre établissement tout près du lieu où je me produisais, en entrant dans l'endroit, on me demandait de chanter et, ne me laissant pas prier, je montais sur la scène et interprétais Georgia on my mind, de Ray Charles.

- Mario Pelchat était dans la salle et était totalement paralysé d'étonnement par mon interprétation. Et donc après la prestation, il me demandait à me parler et donc... Voilà, le cheminement a pris son cours.

snorounanne - Nous avons à vous faire entendre, comme je disais tantôt, une vidéo, c'était cette chanson qui vous a propulsée "Hound Dog" et en même temps je vous montre la pochette de son album et on regarde avec grand intérêt, mesdames et messieurs.

Elle m'a séduite, je le nierai pas

cliquez sur le lien et pour revenir en lecture appuyez sur la flèche en haut de votre navigateur page précédente sinon... vous allez devoir revenir!   http://www.youtube.com/watch?v=CYvRSXlwWTM

Ainsi l'heure se faufilait au travers d'une jeune femme charmante, envoûtante et plaisante à connaître.

À 21:53 finissant de ramasser mes affaires au bureau et m'apprêtant à fermer lumières et porte, des éclats de girophares perforaient les murs de l'établissement. Certes, ces bruits stridents sont choses courantes à Montréal. Mais lorsque vous êtes bien gentiment rentré chez vous et qu'un café et deux toasts vous attendent, ces alarmes vous énervent largement.

J'allais tirer les stores quand le ding dong retentissait à la porte. Dédé? Non...  Ce n'était pas sa voiture et de plus, ce n'était pas une voiture de police.  J'ouvrais la lumière sous la porche de l'entrée et voyant que c'était Genny.

snorounanne - Genny?

Geneviève Dubois - Bonsoir ma puce. Désolée pour ce dérangement si tardif. Je peux entrer?

snorounanne - Tu es seule? Je veux dire... Karo n'est pas avec toi? (la faisant entrer)

Geneviève Dubois - Chez le couple d'ami, je l'ai emmenée.

snorounanne - (essayant de comprendre) Quelque chose ne va pas?

Geneviève Dubois - Tu sais (avançant au salon) les jeunes comment ils sont. Si on ne les écoute pas et on ne fait pas ce qu'ils demandent, c'est l'enfer. Je détecte l'arôme d'un bon café. (souriait)

snorounanne - Ah mais oui! Tu en prendrais un? Excuse-moi, je suis... En arrivant comme ça, tu m'as surprise. Je ne pensais pas te voir avant la fin de janvier. (tirant la langue)

Geneviève Dubois - (Elle me prenait par la taille et m'embrassait) Je serais malade d'attendre jusque-là.

snorounanne - Bon! Allons à la cuisine s'asseoir et prendre le café.

Geneviève Dubois - T'as pas l'air trop enchantée de me voir.

snorounanne - Mais si! Qu'est-ce que tu crois? (traversant le couloir menant à la cuisine)

Geneviève Dubois - Je retire mon manteau, mes bottes, je te rejoins.

snorounanne - Tu connais la dernière nouvelle?

Geneviève Dubois - (retirant le manteau et l'accrochant sur le porte-manteau et enlevant ses bottes) Non.

snorounanne - (de la cuisine) Evelyne Martin a repris les commandes. Elle est rentrée au boulot, ce matin.

Geneviève Dubois - (pénétrant dans la cuisine) Comment aspire-t-elle?

snorounanne - Trop bien. J'aurais aimé (servant du café dans une tasse) que sa popularité auprès de ces hommes aient eu une baisse.

Geneviève Dubois - Ce ne serait pas une marque de jalousie? (sourire taquin)

snorounanne - (Offrant la tasse de café) Pour toi, trésor.

Geneviève Dubois - Merci.

snorounanne - Je serais amèrement jalouse devant une gente féminine. (délogeant de mes yeux un tout petit format sur le comptoir)

Geneviève Dubois - Ça ne va pas? (buvant une bonne gorgée du café)

snorounanne - (pointant du doigt) Ce n'est pas ce que je pense... Genny?

Geneviève Dubois - Allez... Ouvre-le.

snorounanne - (capturant la petite boîte entre mes mains et l'ouvrant délicatement en la contemplant) Genny...

Geneviève Dubois - Elle symbolisera notre bonheur dans cette union. Je sais... Nous en avions parlé. Le mariage, très peu pour toi, pour moi. Ce ne sont pas des voeux prononcés devant un prêtre et sous un toit d'une église qui gratifieront ces liens sacrés de notre amour.

snorounanne - Elle est... Magnifique.

Ces instants précieux et d'attente à une affirmation.

Geneviève Dubois - Au nom de l'amour, veux-tu de moi comme compagne de vie pour le meilleur et le pire, snorounanne?

snorounanne - (Il suffit de dire oui)  Oui, je le veux. Je le veux... Je te veux, mon amour. (Et le baiser en harmonie)

Geneviève Dubois - Je... Je sens que je vais pleurer. Attends, c'est à moi de te la passer au doigt.

snorounanne - Tu es extra. Je vais pleurer moi aussi. (s'essuyant les yeux) Tu me surprendras toujours. Si tu savais comme je t'aime.

Geneviève Dubois - Je t'aime. Tu es la plus belle femme jamais connue en ce monde.

snorounanne - Tu es l'être...

Geneviève Dubois - Oui?  Y a une suite? (souriait)

snorounanne - La plus compréhensive et ouverte que j'ai connue. Et, plus belle que jamais. Hé! On fête ça! Débouchons une bouteille de vin, ma chérie.

Geneviève Dubois - Musique, vin et deux belles femmes s'aimant en drinkant à leur bonheur!

snorounanne - Vive l'amour!

Geneviève Dubois - Je sors les coupes, je m'occupe de la musique.

La musique, le vin, les rires, danser et danser toute la nuit. Oublier les soucis, les tracas, les problèmes du jour. Voilà pour elle et moi, l'avènement. Que de palpitations douces et tendres dans mon coeur et le sien.

Un mariage sans préparatifs, sans galas, sans robes ni fille d'honneur, pas de témoin. Une union entre deux êtres et leur amour témoignant tout ce qui aurait été un gaspillage en dollar. Bien entendu... La bague est le symbole un peu plus luxueux. Mais dans ce monde ne nous faut-il pas un petit quelque chose concret pour nous rappeler qu'à nos yeux, cela compte?

Sur cet avènement, il est le bon temps d'appuyer sur le bouton jouer de l'audio et d'entendre chanter Nicole Scherzinger interprétant "Just say yes".

Et si vous ne comprenez pas les paroles. Le moteur de recherche google ou autre et tapez le titre de la chanson en demandant traduction en français. Aussi simple que cela.

Merci à chacun et chacune d'entre vous de passer en lecture ces chroniques. Merci aux nouveaux lecteurs tout espérant que certains textes ne vous fripent pas trop la conscience. C'est ce que je suis. Et n'oubliez pas après cette lecture et l'écoute de la chanson. Dites juste oui! À l'amour quand il vient.

À la prochaine édition, bisous!

Un conte de fée...