Brune Blonde, la chevelure féminine dans l'art et le cinéma

Par Soukee

Étant allée ce weekend  à l'exposition à la Cinémathèque de Paris intitulée "Brune Blonde", consacrée à la chevelure féminine dans l'art et le cinéma, je n'ai pas résisté une seule seconde à l'achat du catalogue de l'expo. Et c'est le sujet de mon billet aujourd'hui !
Véritable prolongement de l'exposition, ce livre est une petite merveille. En 200 pages, il dresse un véritable panorama de la chevelure dans l'art en général et le cinéma en particulier à travers les différentes époques et pays et selon les aléas de la mode.
Bien plus complet au niveau des textes que n'a pu l'être l'expo (un peu légère à ce niveau là par rapport aux documents audiovisuels présentés), Brune Blonde est scindé en deux parties distinctes : la première, plus théorique, aborde divers aspects capillaires, comme les techniques des cinéastes de la chevelure (Bergman, Hitchcock, Bunuel...), les mutations de la blondeur et son hégémonie, les cheveux dans le cinéma asiatique, etc.
La seconde partie se compose d'entretiens avec des acteurs, réalisateurs, professionnels du cheveu (Catherine Deneuve, François Ozon...) et d'un panorama de photos mettant en scène la chevelure.
Magnifique ouvrage s'il en est, Brune Blonde est de ceux que l'on garde à portée de main et que l'on ouvre souvent. Ce grand format est en effet un petit bijou en lui-même : les reproductions de peintures, les photos ou encore les photogrammes de films sont tous de très bonne qualité et mis en valeur par ce beau format et le grain du papier utilisé.
Dense, unique en son genre, ce livre est une grande découverte pour moi, grande amatrice de cinéma et m'a permis d'approfondir mon intérêt sur le sujet, très éveillé par l'exposition.
Et puis la couverture présentant Pénélope Cruz en perruque blonde dans Étreintes brisées d'Almodovar, quelle bonne trouvaille pour illustrer ce thème !
En tout cas, je vous préviens, on ne regarde plus les cheveux des femmes dans les films comme avant...
Pour ceux qui veulent en savoir plus, n'oubliez pas l'exposition virtuelle sur le site de la Cinémathèque.
J'inscris cette lecture dans le Challenge "Read me, I'm fashion" organisé par L'Irrégulière .