Retour sur le Conseil National du 07 février 2009.

Publié le 13 février 2009 par Jlsavarin

Contrairement à ce qu’aurait pu laisser penser un ordre du jour brûlant, la séance du Conseil National du 07 février s’est déroulée dans la convivialité et la sérénité.

J’y ai retrouvé mes collègues de PACA en Mouvement Jacqueline Quehen et Marie-Chantal Picard.

François Bayrou a entamé la séance par l’annonce des résultats de la consultation des adhérents sur le rapport qui nous a été présenté à l’occasion de notre participation aux prochaines élections européennes.
Le taux de participation a été estimé entre 25 et 30% avec 13.255 votants pour un nombre d’adhérents donné entre 45 et 50.000.
Compte tenu des délais et de la seule sollicitation internet, cette participation a été très largement reconnue comme un succès.

Le résultat :
85,87% de : « j’approuve » pour11.382 voix.
5,85% de : « je n’approuve pas » pour 776 voix.
8,28% de vote « blanc » pour 1.097 voix.

Le Président souligne qu’il a fait appliquer la règle que notre Mouvement aimerait voir être généralisée dans notre pays : nos pourcentages sont donc exprimés en tenant compte de ce vote blanc.
François Bayrou s’est ensuite exprimé sur le fait qu’il a communiqué quelques heures avant le scrutin la composition de nos équipes aux agences de presse. Il était en effet impossible que ces dernières ne prennent pas connaissance du rapport sur lequel nous avions à nous prononcer dès lors qu’il était sur le net. Mieux valait donc anticiper pour maîtriser notre communication.

L’équipe a ensuite été présentée région par région.
Les applaudissements furent nombreux, sincères et chaleureux.
L’absence de candidats pour l’Outre-mer est justifiée car, à ce jour, l’on ne connaît toujours pas la nouvelle loi électorale qui fait semble-t-il l’objet de petits arrangements dans la réécriture du mode de scrutin.

Cette équipe est soumise à notre approbation. Le scrutin s’effectuera à mains levées.

Le résultat :
3 votes : « contre »
8 votes : « abstention »
La très grande majorité (2/300) : « pour »

J’ai voté « pour » comme je l’avais annoncé et justifié dans mon précédent billet.

La seconde délibération concerne le Comité de Contrôle et de Conciliation.
Notre C.C.C. à nous ! ne pas le confondre avec celui d’un autre groupe  :

Gilles Artigues prit la parole pour expliquer comment avec Eric Azière ils ont mené les auditions des 38 candidatures.

La composition du CCC qui nous est soumise (par ordre alphabétique) est la suivante :

Membres titulaires :

Denis Badré
Victoire Crispel
François Florès
Kévin Izorce
Danielle Jeanne
Marie-Hélène Millet
Haïba Ouaissi
François-Xavier de Peretti
Claude Rambaud

Membres suppléants :

Delphine Bense
Denis Chambe
Agnès Sindou-Faurie

Le scrutin s’effectuera également à mains levées sans aucun temps de débat.

Le résultat :
3 votes : « contre »
6 votes : « abstention »
La très grande majorité (2/300) : « pour »

J’ai voté :« contre ».
Les raisons qui m’ont amené à cette expression sont diverses.
Je m’en expliquerai dans un papier sur ce seul sujet.

Avant de passer au débat de politique générale, François Bayrou a annoncé qu’il mettrait à profit la campagne des européennes pour venir personnellement dans les mouvements départementaux où il y a des problèmes afin de trouver une solution.

Je crains, comme d’autres l’ont exprimé, que cette période de campagne ne soit pas le moment propice et surtout vienne trop tardivement.
L’urgence, par exemple, dans mon département du Var me paraît patente, sauf à accepter que nos adhérents aillent expliquer à la presse pourquoi ils quittent notre Mouvement.
Ils ne manqueront malheureusement pas d’illustrations locales bien réelles et convaincantes pour donner sens à leur départ.

Tous les adhérents (dont je suis) qui croient encore en nos possibilités de convaincre en faisant de la politique « autrement » se trouveront au mieux marginalisés, au pire ridiculisés par nos adversaires politiques bien en embuscade. C’est ce que nous avons vécu, en grande partie, aux dernières municipales dans ce département.

Pas vraiment des conditions idéales pour obtenir un bon résultat dans les scrutins à venir.
Il faut donc réparer la mécanique « avant » de faire la course et non « pendant ».

Je voudrais également parler d’une conversation que j’ai eue avec Jean-Marie Vanlerenberghe.
Il en est ressorti que contrairement à ce que l’on a pu lire dans les colonnes de Var-matin et sur des blogs – notre Mouvement n’a toujours pas désigné de Délégué Départemental varois.
Aucune candidature n’avait encore été validée le 7 février au soir par le Bureau exécutif national.

Nous sommes également toujours en attente dans ce département de la proclamation d’un Président dont la candidature et campagne aient été légitimes, éthiques et légales.

Bref, ces déplacements (coûteux) à Paris sont importants pour mieux se comprendre.

Nous étions très nombreux le lendemain à la Conférence Nationale et la Presse ne s’y est pas trompée : nous sommes bien la troisième force.

Faisons en sorte que la mécanique ne craque pas.