Tunisie - François Hollande dénonce «le silence assourdissant» de la France

Publié le 19 janvier 2011 par Letombe

François Hollande, député de Corrèze, était l'invité de France Culture ce lundi matin. Interrogé sur la politique gouvernementale par rapport à la révolte en Tunisie il a estimé qu'«avoir à ce point hésité, voire même souhaiter le maintien de Ben Ali était une faute», «imputée à Nicolas Sarkozy lui-même». Avant d'appeler à «tirer les leçons de la montée de l'extrême droite» dans les comportements politiques.

Position de la France sur la révolte en Tunisie

François Hollande a commenté le «silence assourdissant de ces derniers jours» et les «paroles ministérielles»  «inacceptables» «qui ont choquées», sur la révolte en Tunisie. «Quand un peuple se soulève par rapport à une dictature corrompue quelles que soient ses relations avec la Tunisie et même les liens avec les chefs d’Etat, la France a le devoir d’appuyer un peuple qui aspire à la démocratie » a-t-il estimé.   

La montée du Front national

Concernant l'élection de Marine Le Pen à la tête du Front national, François Hollande a rappell  l'importance de «tirer les leçons de la montée de l’extrême droite». Et d'appeler ainsi à «répondre à l’inquiétude de nos concitoyens et notamment des catégories les plus populaires qu’on sait les plus vulnérables ». Il a également souligné sur la nécessité d'« être capable de dire des choses fortes au pays, de lui assurer une vision de son propre avenir ».