Tout le monde connaît la formule « une vie de chien », je dirais plutôt « une vie d’homme ayant adopté un chien » nous confie Marcella maîtresse de Tarzan, un Golden Retriever, qui au fil des mois nous conte les splendeurs et misères de la vie en ville avec un animal de compagnie.
Petite précision, quand on parle d’une « vie de chien » vous allez le découvrir avec Marcella, il ne s’agit pas de celle du chien… mais bien de la vie du maître, urbain de son état (à la campagne c’en est autrement) qui a eu un jour l’idée (qu’elle est pas si bonne que ça) de prendre un chien en ville, et qui plus est à Paris !
Épisode 4 : Le chien a toujours faim
En général, le chien a toujours faim. Le golden retriever lui, a super faim de tout, dès que sa fougueuse imagination culinaire peut s’envoler. Que l’on passe à table et le voilà assis penaud à la frontière de la cuisine où il lui est interdit d’entrer, les yeux larmoyants, un long filet de bave lui coulant en continu des babines sur le carrelage. C’est sa mine « à l’affût d’un miracle qui pourrait bien lui arriver ». Le miracle se matérialisant parfois lorsque la pitié nous assaille, en restes de plats familiaux, pots de petits suisses ou yaourts à lécher une fois vides et autres micro faveurs qu’un si bon toutou est en droit d’attendre de sa famille d’adoption.
À suivre…
Zut j’ai manqué le 1er épisode Ramassage et dignité, le 2e épisode : C’est une fille ou un garçon ?, le 3e épisode L’amour mal placé du chien.
Qui est Marcella ?
À part être la maîtresse de Tarzan, c’est une femme, bosseuse, mère et copine comme nous, une écrivain qui met ses beaux mots sur des tee-shirts, de la vaisselle, de la papeterie (vous savez l’agenda Reine des Une à Unes), des bijoux aussi… Une nana qui écrit en marchant (en baladant Tarzan), en dormant, en mangeant des gâteaux chocolat amande (avec ses filles), en choisissant sa 59e paire de baskets. Elle écrit sa vie et donc la nôtre, lumineuse et tragique, dérisoire et glorieuse, parfois si légère… Elle écrit les presque rien qui changent presque tout parce que soudain ils agrandissent le monde. Elle s’écrie tout simplement car décidément, la vie est belle comme une paire de palmes orange ondulant au bout d’une femme poisson dans une piscine turquoise. Elle écrit aussi pour que je me sente bien !