Clovis Cornillac - Acteur de tous les défis

Par Thibault

Physique de boxeur ? Normal, Cornillac, l’acteur le plus en vue des années 2000 se destinait à une carrière de sportif aux poings gantés. Comment Clovis Cornillac en est-il arrivé au cinéma ? Quel est son parcours ? A quoi s’attendre en 2008 ?
Gros plan sur un des acteurs français dont on a pas fini de voir la trombine sur nos écrans.


Clovis Cornillac aurait pu être boxeur… Mais c’est à 15 ans qu’il débute sa carrière en faisant ses premiers pas d’acteur sur les planches avec des metteurs en scène très réputés tels que Peter Brook ou Alain Francon (”Une lune pour les déshérités“, “Edward II“…).

C’est en 1984 que ce quarantainaire au regard intense fait ses premiers pas sur grand écran : il prend la peau d’un jeune délinquant dans le film “Hors la loi” de Robin Davis. Il continue dans le même registre, jouant des personnages de truands, dans “Les Années sandwiches” de Pierre Boutron, ou “Il y a maldonne” de John Berry.

Après de nombreux petits rôles sur le petit écran, participant aux séries Navarro, Les Cordier, Juge Et Flic, ainsi qu’à une bonne douzaine de téléfilms, dont Parents à Mi-temps N°2 de Caroline Huppert, ou Sam d’Yves Boisset et plus récemment Central Nuit, il est révélé au grand public, en même temps que Sylvie Testud, dans “Karnaval de Thomas Vincent. Ce film très remarqué lui vaut sa première nomination aux Césars, dans la catégorie Meilleur espoir masculin en 1999.
Pour la seconde nomination, elle viendra cinq ans plus tard (2004) avec celle du Meilleur second rôle grâce à son attachante interprétation d’un voyou dans “A la petite semaine“. La même année, Jean Jacques Aillagon, ministre de la Culture, l’ordonne Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.


Les rôles s’enchainent, les genres se suivent mais ne ressemblent pas et Clovis y est toujours impeccable. Devenu incontournable dans le paysage cinématographique français,  il présente une impressionnante filmographie : “Carnages”, “Verts paradis”, “Maléfique”, “Malabar Princess”, “La Femme de Gilles”, “Les Chevaliers du ciel”, “Un Long Dimanche de fiançailles”
Auréolé d’un César du Meilleur second rôle en 2005 pour son irrésistible composition de footballeur fan de Beaudelaire dans “Mensonges et trahisons”, Cornillac prend part, la même année, au succès du délirant “Brice de Nice” (prononcé “Braïce de Naïce” si tu le veux).
Clovis Cornillac obtient des rôles de tout premier plan allant du pilote de chasse casse-cou des “Chevaliers du ciel” au commissaire Valentin des “Brigades du Tigre” en passant par le propriétaire d’une maison hantée dans la comédie disco “Poltergay” (2006) avant de revenir à un registre plus sombre avec le thriller “Le Serpent” (2007). La même année, il joue dans “Scorpion” de Julien Séri.

Bosseur obstiné et perfectionniste, adorant préparer ses rôles dans le moindre détail, il se distingue dans le cinéma français par les énormes transformations physiques et apprentissages qu’il réalise et les nombreux régimes, entraînements, recherches et autres pratiques extrêmes qu’il fait pour y parvenir.
S’imposant aussi bien dans le cinéma d’auteur ou intimiste que dans les grosses productions commerciales et films un peu légers, ce papa de petites jumelles, nées de son union avec l’actrice Caroline Proust, affiche déjà près de 20 ans de carrière du haut de ses quarante ans.


Actuellement toujours à l’affiche de “Eden log” en salle depuis le 26 décembre 2007, l’acteur ne compte pas se faire oublier en 2008. La suite pour Clovis Cornillac ? La poursuite de son ascension vers la gloire ! Clovis nous remplacera Christian Clavier dans le rôle de l’irréductible Gaulois pour la mégaproduction “Astérix aux Jeux Olympiques” prévu pour le 30 janvier 2008.
Ca sent l’année Cornillac tout ça !

Hazel