Une vérification humaine et manuelle
Mais depuis hier, les bacalanais peuvent se réjouir puisque le tramway peut à nouveau emprunter le pont principal. «Nous sommes revenus à un système de contrôle manuel et à chaque fois que le tram passe sur le pont, une personne est chargée de vérifier que l’écart est bon», ajoute Vincent Feltesse. Pour ce faire, les 13 employés de Kéolis qui travaillent sur place, sur la plage horaire de circulation du tram, bénéficient d’un nouvel outil, spécialement conçu pour vérifier l’alignement des rails après chaque passage des rames. «En cas de problème, les techniciens disposent d’une radio et peuvent prévenir le poste de contrôle qui stoppe l’exploitation», explique Xavier Lemarié. «Ce système nous permet de répondre aux conditions de sécurité exigées et de refaire passer le tram sur le pont mais ce n’est qu’une issue temporaire. Nous espérons rapidement trouver une solution pérenne». Pour Martine Diez, la conseillère municipale socialiste de Bacalan, «c’est toujours mieux que rien mais cette solution n’est que momentanée», s’inquiète l’élue qui défend en outre l’équité dans le service public. «Les usagers de Bacalan payent leur titre de transport au même tarif que les autres et il n’est pas normal qu’ils ne bénéficient pas d’un service public égalitaire». Pour l’heure, les habitants de Bacalan peuvent se réjouir d’une fréquence de passage des rames ramenée à 9 mn en heure de pointe et à 12 mn en heure creuse, contre en théorie 13 à 15mn ces derniers mois.•
Stella Dubourgà