Victor Molev : Portraitiste « fantasyste »

Par Ledinobleu

Né en Russie en 1955, Victor Molev a travaillé comme architecte et décorateur dans le théâtre avant de devenir un peintre et un graphiste dont les expositions – personnelles comme de groupe – se tinrent dans sa Russie natale mais aussi en Israël et en Europe. On peut trouver ses travaux dans de nombreuses collections privées, notamment aux États-Unis. Après avoir émigré en Israël en 1990, il s’est fixé en août 2006 à Richmond Hill, dans l’état d’Ontario au Canada.

Parmi divers styles de productions, Victor Molev s’est spécialisé dans des types de portraits assez particuliers. Pour tout dire, d’ailleurs, ses portraits n’en sont pas vraiment, sauf par le truchement d’une sorte d’illusion d’optique qui ne fonctionne que de loin : en se rapprochant, on peut constater que le sujet du tableau est en fait tout autre. Ce thème bien connu de la peinture rappelle un peu le surréalisme dans le sens où il révèle certaines associations d’ordre inconscientes, ou assimilées, de la part du peintre ; le portrait de Voltaire que peignit Salvador Dali dans un tel style reste d’ailleurs célèbre – même si Dali n’appartenait pas vraiment au courant surréaliste…

Molev, cependant, ne réalise pas que des portraits mais aussi des tableaux et des crayonnés, comme il se doit. Par contre, et c’est une particularité qui vaut de se voir mentionnée, surtout ici, son inspiration l’amène souvent sur les rives de l’imaginaire, et en particulier d’une sorte de fantasy aux assez nets accents médiévaux– d’où le titre de ce billet. Mais il présente aussi de nombreuses autres facettes dont je vous invite à en découvrir quelques-unes pas plus tard que tout de suite.

Pour en voir plus : le site officiel de Victor Molev.