Arabesques

Par Placebo
Pierre SAMSON, Arabesques, Les herbes rouges, Montréal, 2010 (505 pages).
L'ami qui m'a prêté le récent roman de Pierre SAMSON, j'espère qu'il n'est pas pressé : un peu plus de cinq cent pages et, le premier chapitre lu, un style foisonnant et touffu, il va me falloir un peu de temps. Et dès les premières pages, je me suis senti emporté par cette histoire torrentueuse. En tout cas, je crois bien que je vais me laisser séduire, moi qui étais resté agacé par le Messie de Belém, dont j'avais trouvé l'écriture plutôt baclée, et par son récent pamphlet, lui, aussi suffisant qu'insuffisant, pour paraphraser TALLEYRAND.

Présentation de l'éditeur :
« Une communauté soumise à des traditions étranges vit retranchée dans sa forteresse de briques, recroquevillée autour d’un escalier mystérieux, abreuvée d’histoire, nourrie de légendes et réfractaire au vide du progrès tonitruant. L’irruption d’un intrus rompu aux lois amphigouriques traçant la destinée des habitants menace la sérénité des lieux convoités par des spéculateurs. Arabesques est un texte protéiforme feignant d’épouser les contours du recueil de nouvelles, du témoignage romancé, de l’échappée historique, du suspense politique. Œuvre touffue, voire monstrueuse, composée de digressions et trouée de fuites temporelles et géographiques, elle n’offre ni solutions ni leçon ni pâmoison ni entourloupette morale. Arabesques n’a qu’un but : être lu. »