Fédérale 1 : Dijon, la victoire de l’espoir

Publié le 31 janvier 2011 par Guilloubo

Dans la poule 1 de Fédérale 1, le club de rugby dijonnais s'accroche à sa quatrième place synonyme de qualification pour les 16ème de finale du Trophée Jean Prat.

Les Dijonnais ont dominé avec beaucoup de courage le promu francilien sur le fil (10-6). Ils ramassent quatre points et restent en course pour la qualification. Réserve. La (B) du Stade dijonnais s’est également imposée dans le Val d’Oise (24-10). Botteurs. Les Dijonnais, comme les Cergy-Pontains, n’ont pas été dans un grand jour en manquant 4 tentatives chacun. Disputée sous un beau soleil, mais par un temps glacial, sur un terrain gelé en profondeur, la rencontre a de plus été perturbée par un vent tourbillonnant qui a beaucoup gêné les botteurs. Les dimensions exiguës du terrain annexe, qui a accueilli les débats, n’ont jamais favorisé un jeu de qualité. Pourtant, on ne traîne pas en chemin et les Val-d’Oisiens, sur la deuxième pénalité en leur faveur, lancent les hostilités par Peoc’h (3-0, 3 e). La réplique bourguignonne ne se fait pas attendre et Cortès remet les équipes à égalité (3-3, 11 e). Peoc’h trouve la barre La suite sera une succession d’occasions manquées par les artificiers. Le botteur cergy-pontain Peoc’h ayant de plus l’infortune de voir sa tentative renvoyée par la barre transversale (26 e). Après une première période bouclée sur un score à l’ancienne (3-3), le rythme s’accélère en deuxième mi-temps et le ton monte. Les Franciliens reprennent un léger avantage sur pénalité (6-3). C’est alors que le sort bascule au bénéfice des visiteurs. Sur une mêlée à 10 mètres de la ligne pontoisienne, suivant une pénaltouche, l’arbitre accorde un essai de pénalité aux visiteurs, sanctionnant une tricherie dans le regroupement. Malgré une fin de rencontre, totalement à l’avantage des Banlieusards, qui campent pendant les dix dernières minutes dans les 22 mètres dijonnais, Rebelo et ses équipiers remportent une victoire de caractère, arrachée à la force du poignet. « Je suis fier de mes joueurs », lâchait Eric Melville au terme de la rencontre. « Ils ont démontré leur force morale, leur valeur et leur solidité. A défaut de belles envolées, mon équipe a montré aujourd’hui, qu’elle avait une âme. »