Top fan de Top Chef

Publié le 01 février 2011 par Poclatelephage
J'attendais avec impatience le retour de « Top chef » dans mon petit écran. Il faut dire que cette émission a rejoint dès sa première saison le top 5 de mes émissions de télé-réalité favorites. J'apprécie son côté franchement ludique et évidemment sa dimension très télé-réalitesque. Cependant, hier, en découvrant le premier épisode, je me suis demandé si M6 n'allait pas parfois un peu loin dans le côté mélo, au détriment du fond (de veau).

En découvrant certains candidats, façon « koh lanta » avec un petit reportage sur leur existence avant d'entrer dans l'émission, j'ai parfois eu l'impression de découvrir le nouveau casting de la star ac' avec la fille qui a perdu son père, l'ancienne racaille qui a été sauvée par la cuisine et qui veut aujourd'hui faire la fierté de son fils, et le jeune homme qui a été adopté. Je me suis demandé lequel de ces candidats à « problème » serait le premier éliminé et c'est finalement le garçon qui a trouvé la rédemption auprès des fourneaux et qui pourtant idolâtrait l'un des jurés, Thierry Marx, qui a été recalé. La crétine, qui a accroché ses bouchées sur un arbre mort instable les amenant à se répandre sur le sol, est bizarrement restée en course, puisqu'au lieu de lui indiquer que comme elle n'avait rien à présenter, elle virait, le jury s'est délecté de ses propositions qui avaient traîné sur le sol d'un aéroport, un endroit foulé aux pieds par au moins tous les techniciens de l'émission. Il faut croire que le jury de l'émission ne souffre pas de toc sévères de propreté. Le jeune asiatique, bordélique et toujours à la bourre, n'a pas non plus fait les frais de l'élimination, tout comme le plus jeune candidat de l'aventure, un toulousain qui confond le sel et le sucre.
En dehors de ses aspects télé-réalitesque, j'ai apprécié le côté très ludique de cette pré-épreuve. Les uns devaient décliner un légume de l'entrée au dessert et les autres cuisiner les mets de la supérette de l'aéroport. J'ai plaint le candidat mexicain, sosie de Slimy, qui a hérité de la blette, dont il ignorait l'existence jusqu'à ce jour, mais il s'en est évidemment sorti admirablement et il sera, à mon avis, un concurrent redoutable.
Mais bon, la majorité des propositions culinaires réalisées à partir de « snack » ont été zappées au profit de la dramatisation du propos avec l'arbre de la candidate hystérique qui ne cessait de tomber, ce qui m'a passablement agacée.
Après l'élimination de deux candidats, l'émission a réellement commencé à 22h10 avec la première épreuve des chefs, concoctée par un Jean-François Piège, très en verve, qui a invité les candidats à revisiter les plats préférés des français en leur demandant de le faire rêver avec de la blanquette. Il leur fallait donc sublimer la choucroute, le boeuf bourguignon, le coq au vin, ou le couscous...que du végétarien et du léger donc. A ce petit jeu, certains candidats ont démontré leur créativité et d'autres se sont déjà écroulés, à l'image du pauvre belge à mauvaise mine, qui aura été le troisième à quitter l'aventure sans trop de tambours, ni de trompettes, même si l'épreuve finale a été lourdement dramatisée à coups de musique de circonstance.
A l'issue de ce premier épisode, je suis assez emballée par le casting, qui compte plus de filles que l'an dernier, et par les capacités des candidats, dont aucun n'est issu d'un « dîner presque parfait », une bonne nouvelle déjà, mais je conspue M6 pour la durée ridiculement longue de l'émission et certaines lourdeurs télé-réalitesques.