Coup d'état permanent contre le Président Gbagbo

Publié le 21 janvier 2011 par Zako

   Depuis le début de la crise ivoirienne née de l'élection présidentielle du 28 Novembre 2010, les ultimatums pleuvent, l'épée de damoclès plane sur la tête du Président Gbagbo.

L'Onu, la Commission européenne, la Communauté des états de l'Afrique de l'Ouest ( CEDEAO ) exigent son départ  sous prétexte qu'il aurait perdu les élections dans les urnes alors Gbagbo demande un regard sur les fraudes dans le Nord du pays au profit de son concurrent et réclame sans cesse  un recomptage systématique des voix , seule sortie possible de crise. Selon des sources diplômatiques, les enjeux économique et financiers sont considérables en côte d'ivoire pour laisser du temps au boulanger d'Abidjan avant de les rouler dans la farine .

Et les stratégies de déstabilisation élaborées ont évolué dans le temps, en fonction de ces enjeux mais aussi des forces en présnce sur le gateau ivoirien et surtout de la volonté des membres du conseil de sécurité. Ces entités sont à cour d'idées pour mettre à exécution leurs menaces contre le régime de Gbagbo:

 Le gêle des avoirs, le renvoi des diplômates accrédités auprès des pays amis , membres de l'Onu, l'interdiction de voyager , la sanction économique de la CEDEAO qui ne reconnait pas son gouvernement , le retrait  de la signature de l'état ivoirien au sein de la CEDEAO , l'expulsion  des membres de sa famille , l'asile politique proposé par Washington, l'intervention militaire envisagée par la CEDEAO, le refus de lOnu de procéder au recomptage des voix, l'isolement politique et économique de la côte d'ivoire, l'interdiction bancaire internationale de 3ans , Ouattara qui accepte de partager le pouvoir , toute une mascarade nourrie d'intimidation .

Dans les milieux autorisés, l'on murmure que la communauté internationale disposerait d'une autre arme pour faire plier Gbagbo : La mutinerie de l'armée loyaliste. Cette armée qui fait sa force de dissuasion et de défense et qui lui est restée fidèle malgré les marges de manoeuvres financières réduites de son régime . Les observateurs s'attendent à une mutinerie ou à une défection de l'armée dans un ou deux mois pour solde impayée ; le même genre de complot qui a renversé Monsieur Konan Bédié , sauf qu' ici, le poste de président est difficilement à pourvoir pour les soldats...L'armée ivoirienne partira sans doute avec Gbagbo.

Le conflit ivoirien sent purement une odeur économique et financière. Il semblerait qu'Ouattara ait déjà vendu, avant les élections tous les contrats de l'état ivoirien à l'occident sur une période de 10 ans,  sans aucun appel d'offre, d'où l'obsession des occidentaux de chasser Gbagbo du pouvoir .

Rappelons par exemple que l'élection présidentielle de côte d'ivoire a été plus coûteuse que n'importe quelle autre élection durant ces 15 dernières années dans le monde. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : Elle est estimée à près de 500 millions d'euro. Et tout cet argent ne sort pas de la poche de la côte d'ivoire . Il est emprunté aux pays riches qui s'impatientent de toucher les dividendes de leur placement lorsqu'ils auront installés le gouvernement Ouattara . N'oublions pas aussi que le remboursement de la dette extérieure de la côte d'ivoire ( 50 millions d'euro / mois ) est suspendu depuis la crise. La note sera donc salée pour le trésor ivoirien qui prendra également en charge les notes de frais d'hotel ( location du complexe hotelier Golf ) QG de Monsieur Ouattara . On sait desormais où va l'argent de la côte d'ivoire .

zako gnali