Caroline Chérie (1951)

Publié le 04 février 2011 par Nooskyloopy

Ce soir j'ai eu l'envie  de vous parler d'un autre film à fond historique que j'aime, tout aussi connu qu'Angélique mais un peu plus ancien,c'est CAROLINE CHERIE adapté du roman de Cécil Saint Laurent avec Martine Carol dans le rôle principal.Il s'agit du premier car il y en a eu d'autres  remake par la suite.Sans compter qu'il s'agit d' une trilogie puisse que vient ensuite
  •   LES CAPRICES DE CAROLINE (1952)
  •    LE FILS DE CAROLINE (1954)
Personnellement,je n'ai vu que des rediffusions puisse que le film est sorti en 1951 (hé! oui je n' étais pas encore née) Peu importe j'adorais ce film et je trouvais Caroline si belle et courageuse d'affronter  la tourmente révolutionnaire.
Le film avait été réalisé en France par  Richard POTTIER réalisateur d'une quarantaine de films connus comme Violettes impériales avec Luis Mariano Le chanteur de Mexico etc..
Il avait été adapté par Jean Anouilh pour les dialogues.
Caroline chérie  fut le film qui révéla Martine Carol et la porta au rang de star internationale  et de par là même lança sa carrière Elle jouera aussi dans les caprices de Caroline dans la troisième partie  Elle n'apparaitra pas  puisse que dans le fils de Caroline,  Caroline  est absente du roman donc du film.
Il sortira sur les grands écrans parisiens le 7 août 1951 enthousiasment la population française tant et si bien  que la production sortira deux suites successivement en 1952 et 1954 Mais avec un autre réalisateur.
En 1967 et 68  il y eut une nouvelle version en couleur cette fois de Caroline chérie avec cette fois France Anglade dans le role titre . et réalisé par Denys de La Patellière
Voici maintenant par la magie  de la gazette un petit extrait visuel et sonore  du Caroline Chérie
La  séquence ci dessous  commence avec l'arrestation de Caroline  qui est  ensuite emprisonnée à la Conciergerie, Caroline est sauvée par l’intervention de Gaston de Sallanches, qui réussit à la faire admettre à la maison Belhomme. Moyennant une pension exorbitante, le docteur Belhomme (Raymond Souplex) garantit un sursis contre la maladie la plus redoutable de l’époque : la guillotine. Mais, pour protéger Caroline, Sallanches a dû sacrifier une maîtresse qui lui était chère, Mme de Coigny (Marie Déa). Elle sera guillotinée, contrairement à son homonyme réelle, Aimée de Coigny (la « Belle Captive » d’André Chénier), sauvée par la chute de Robespierre.

(extrait pris sur youtube)

le fond du film en deux mots c 'est ceci:
Le 14 Juillet 1789, Caroline a 16 ans. En tant que jeune aristocrate, elle va vivre péniblement la révolution. Mais son physique, loin d'être ingrat, va lui sauver maintes fois la vie. Tout en cherchant son premier amour : Gaston de Sallanche, la jeune fille affronte courageusement les évènements...
Je vous ai fait ici un petit résumé d'une bonne partie du film et du livre par la même occasion comme cela ceux qui connaisse le film pourront se rafraîchir la mémoire quant aux autres  ils pourront le découvrir
En 1789 au moment de la révolution française,la jeune aristocrate   Caroline de Bièvre a 16 ans ,elle assiste au mariage de sa soeur ainée,jeune fille à la beauté ingrate. Caroline est le contraire de sa soeur, tout en elle attire les regards masculins et c'est à une fête galante à Vincennes,que  le 14 juillet qu'elle fait connaissance du  beau Gaston de Sallanche dont elle tombe éperdument amoureuse, ce dernier en profite pour la séduire au nez et à la barbe du soupirant, quelque peu lourdeau de Caroline, le sieur George Berthier avocat  de profession et adhérant aux idées nouvelles qu'engendre la révolution.Mais en ce jour de la prise de la Bastille ,les jeux amoureux sont vite interrompus l'aventure révolutionnaire débute et Caroline se retrouve bien malgré elle, plongée au coeur de la tourmente.
Afin de protéger sa précieuse fille le marquis de Bièvre la marie au plus vite  à Berthier qui a la faveur du parti révolutionnaire et qui par la suite deviendra  un député de la convention ainsi qu'un des ténors  de la Gironde. Pédant,  précieux , ennuyeux et ridicule, la jeune Caroline n'aime pas vraiment son nouvel époux de plus elle ne comprend rien à la politique.Son coeur ne bat que pour le séduisant Gaston de Sallanche qui pour échapper à la terreur  s'enrôle dans l'armée  de la république en tant que capitaine.
Les girondins   tombent sont peu après en disgrâce et sont  pris en chasse par  les partisans de  Rosbespierre.Georges Berthier fuit  seul et disparaît,Caroline doit à son tour s'enfuir pour sauver son joli cou de la guillotine et se cache.Ses tribulations commencent alors la conduisant dans de nombreux bras masculins où elle perdra sa vertue.
Elle trouvera enfin refuge dans le château de Bièvres complétement déserté par ses propriétaires. L'accalmie sera de courte durée car elle sera dénoncée par le médecin de  sa famille.Arrêtée,Caroline est expédiée à Paris puis jetée en prison à la conciergerie.Gaston de Sallanche retrouve sa trace et la fait transférer à fameuse pension Bel-Homme si coûteuse , dernier refuge pour riches ,très riches aristocrates en sursis, avant la guillotine,comme par exemple ce Boismussy, bel élégant de l'ancien régime qui sa fortune épuisée,doit mourir le lendemain.Caroline n'aura pas le courage de lui refuser ses faveurs...Le temps passe et la situation de Caroline devient précaire  car l'argent  commence à lui manquer.Mais Thermidor arrive et avec lui la liberté mais la liberté a elle aussi un prix car Caroline retrouve sa vie ennuyeuse d'autrefois avec Gorges Berthier son mari  qui le vent de la terreur calmé a regagner le foyer.Elle,elle ne pense qu'à Gaston son sauveur ,son amour où peut-il être ? Un beau jour ,alors que Bonaparte  et son armée se trouvent en Italie  Le colonel Sallanche voit venir à lui  une   jolie femme très mystérieuse qui se trouve être  Caroline...
Petite note : La maison Belhomme a vraiment existé. Le « docteur » était menuisier de formation. Arrêté en 1794, il échappa à l’échafaud, lui aussi grâce à la fin de la Terreur, et il put conserver la fortune amassée pendant ces années noires.
Textes de Loopy (Septembre 2008)