Love

Publié le 07 février 2011 par Busby

Interview des Boxon:

De passage dans le sud, Les Boxons ont accordé un interview à Flowers Punks. L’occasion de connaitre un peu plus ces trois gars qui montent sur la scène française.

Valentin (Chanteur, Guitariste) – Jérôme (Bassiste) – Marlon (Batteur)

. Vous pouvez présenter le groupe en quelques mots ?

On s’appelle Boxon, on est trois et on vient de Paris, des Lilas précisément.

. Quels sont les influences du groupe ?

On a chacun plus où moins les nôtres mais on a deux gros groupes qui nous rassemblent: Bob Dylan et Brian Jonestown Massacre.

. En dehors de la musique, vous avez d’autres sources d’inspiration?

Marlon: Les oiseaux, les arbres. (rire). En étant plus philosophiques, les expériences de la vie et la vie.

Valentin: Globalement, on est quand même ciblé sur la musique.

. Vous avez remarqué une évolution de votre son, par rapport à vos débuts?

Valentin: Grave, ça évolue. En bien ou en mal d’ailleurs, ça dépend. Tous les groupes évoluent. Par exemple les Shades, leur album est différent du premier. Ce n’est pas pour autant qu’on le préfère. Enfin, ça dépend, c’est question de goût après. Mais d’un point de vue neutre, sans aucune opinion, oui ça a évolué.

Marlon: Et en plus dans la musique, c’est comme des recettes que tu acquiers au fur et à mesure: de mettre de la reverb, de s’accorder ou de jouer pas trop fort. Ca tu ne peux pas les avoir dès le début, c’est quelque chose qui se fait avec le temps.

. La vague « Baby Rockeur » vous a été bénéfique ou c’est plutôt un fardeau?

Marlon: Non ça nous a été plus bénéfique qu’autre chose.

Valentin : Je pense que on aurait jamais était signé en maison de disque si BB Brunes n’avait pas autant vendu.

Marlon : Et même si en vrai, à l’époque on fessait plus du métal,  c’est en découvrant la scène baby rockeur (Second sex,Shades, Naast…) qui fessait un autre style de musique que l’on c’est rendu compte qu’il n’y avait pas que le métal qui exister.

Valentin: Il y a un moment où on était influencé par Naast, Gustave par exemple. Aujourd’hui moins, il y a d’autre idole qui ce sont glissé, mais c’est vrai qu’on était bien branché  la dedans. On se déplacer au Gibus, au rock’n'roll Friday… On est arrivé un peu tard quand même par rapport à cette vague là, mais il y a n’a qui dise que l’on est des rescapés.

Marlon: On a toujours été distants tout en étant dedans.

Valentin : On a jamais été non plus un groupe des rock’n'roll Friday parce que on était trop jeune et qu’on fessait du métal à l’époque. Et qu’on vient des Lilas (rire).

. Comment était l’enregistrement avec Steve Forward?

Valentin: C’était bien, et puis on espère faire autre chose avec lui plus tard.

Marlon: C’était inattendue parce que à l’époque on n’avait pas vraiment fait de studio et quand on nous dit: « vous partez une semaine pour faire un enregistrement dans le sud » c’est vraiment le paradis! En plus le mec, il est super cool. Il fait pro avec son accent anglais. (rires).

Valentin: Il est vraiment balèze, ça rassure de savoir que nos sons vont être mixés par un big boos pour donné un truc qui est mieux que ce qu’on aurait pu faire nous même.

Marlon : Il avait du putain de matos en plus.

. La reprise de Dutronc?

Valentin: C’est Marlon qui voulait absolument la faire! (rire)

Marlon: Non, non, c’est un hasard. Mais on aime bien Dutronc. On va dire que dans les influences, tout ce qui est rock, chanté en français, un peu class, on aime bien.

. L’accueil de votre album?

Valentin: C’est un peu à double tranchant. Ça commence à mieux se profiler aujourd’hui en thermes de radio, parce qu’on a de nouvelles personnes qui bossent. D’un point de vue de la presse, on a quand même était bien accueilli. Après ça ne cesse de croitre, on espère continuer à faire une révolution!

. Sur scène, vous laissez une place à l’impro?

Marlon : C’est quand même bien ficelé niveau musique, après c’est toujours inattendu ce qui peux se passer sur scène. Chaque fois sera différente.

Valentin : Mais on sait pertinemment combien les morceaux durent, juste intro ou final qui peut changer. On connait notre set, on le répète tout les jours depuis un mois.

Jérôme : On est quand même assez carré.

.Avec quels artistes vous voudriez faire une collaboration?

Valentin: un chanteur français, ça serait l’idéal. Un chanteur à texte, comme Raphaël peut être ou Saez, un mec un peu Rock.

Marlon: Ouai, ou un chanteur à grosse voix, ça peut être le faire, style Higelin.

. Une chanson qui vous ressemble?

On se prend une chanson commune? « Servo » de  Brian Jonestown Massacre.

. Votre coup de cœur du moment?

Marlon: C’est la compil Nuggets, la version anglaise.

. Votre dernier livre lu?

Marlon: « Sur la route » de Jack Kerouac, mais le rouleau original.

Jérôme: « Le meilleur des mondes » de Huxley

. Le film dont vous auriez voulu faire la B.O?

Un bon vieux Western de Sergio Leonne. Ou peut être un Western des temps modernes.

. Votre concert de rêve, vous voyez qui sur scène?

Nous, simplement nous.  Le concert du diable, ça serait nous. On rêverait de se voir sur scène. (rires)

. Le CD inavouable que vous avez acheté et dont vous avez honte aujourd’hui…?

Marlon: Mylène Farmer, et je suis un grand fan.

Jérôme: Cradle of Filth (rires de Valentin et Marlon, « tu nous l’as caché ça »)

. Et pour finir: dans dix ans, vous vous voyez où?

Marlon : il existe plusieurs scenarios. Sois on continue la musique et tout vas bien. On aura évolué avec un nouvel album et une carrière en français et même à l’international, genre Canada. Sois on sera mort et enterré (rire).

Valentin : De toute façon, on continuera la musique, peut être des chansons acoustiques. On se saura calmé peut être.