Family Tour 4: Pondichéry, chérie…

Par Guignolmouth

Une bonne journée d’achat en tout genre ça épuise. Et puis ici on trouve presque tous ce qu’on recherche. Le plus drôle est qu’on trouve souvent ce que l’on n’aurait jamais imaginé. C’est la magie, d’ici. Et c’est pour ça que ce pays ne laisse jamais bien intact celui qui, courageux, vient s’y aventurer.

Donc histoire de se reposer, nous  irons à Pondi (ouais c’est comme ça qu’on l’appelle dans le jargon, ouais) en Semi-sleeper. Comprendre bus à sièges inclinables. Je vous avez prévenu. Fini le train, les taxis et autres avions de l’Inde du Nord. Place à l’aventure, sur fond de routes crevassées. Car figure-toi que la route qui mène au joyau du Tamil Nadu (état de Madras, maintenant nommé Chennai) est loin d’être tranquille. Jusqu’alors, la pire jamais expérimentée.

C’est donc tout à fait frais à 7h, que nous avons débarqué à Pondi. Direction le Patricia Coloniale Heritage. Fabuleuse maison d’hôte au charme indiscutable et l’accueil incomparable. Je crois qu’on touche au 5 Chapatis.

Une fois les affaires posées il est incontournable de prendre un petit déjeuner au Baker Street, connu pour son café d’Ooty, son pain et ses délicieuses viennoiseries. La vache, ici on parle le sudiste, à bas les pains au chocolat et vive les chocolatines!

Je crois qu’ici le temps s’arrête un peu, et on en profite pour se perdre dans les rues de l’ancien comptoir Français, à s’imaginer des histoires d’un autre temps. Le matin, il est impressionnant d’aller faire un tour à l’Ashram d’Arobindo, l’un des Gurus les plus connu d’Inde et en dehors. Notamment pour la mise en place d’Auroville, cité expérimentale créée dans les années 60. Son dessein est d’être « le lieu d’une vie communautaire universelle, où hommes et femmes apprendraient à vivre en paix, dans une parfaite harmonie, au-delà de toutes croyances, opinions politiques et nationalités ». Un ambitieux projet où chacun pourra avoir son opinion. Ici un reportage photo intéressant.

Quoi qu’il en soit le défunt « philosophe » à droit tous les jours à un bal de fidèles méditant devant sa tombe tout en déposant nombre de fleurs. Un bal de couleurs et un bal de senteurs. Plus tard dans la journée nous découvrirons l’impact de Sri Aurobindo sur la ville, le Monsieur est partout et à toutes les sauces!

A côté de l’Ashram, un temple dédié à Ganesh qui n’a rien de fabuleux mais à le mérite d’animer le quartier grâce à  son vieux pachyderme. Le marché lui est assez bluffant, pour son animation, son énergie, ses odeurs pas toujours agréables mais ici on sent l’Inde celle qui nous challenge.

Airant dans ces rues grouillantes nous cherchons en vain une jolie Kurta, après plusieurs échecs nous trouvons enfin le modèle désiré. Malheureusement la taille n’est pas bonne. Dix minutes plus tard le problème sera réglé par notre ami couturier! Je crois que mes hôtes commence à comprendre le côté attachant de ce pays!

Nous continuons notre promenade afin de trouver un restaurant qui saura nous faire plaisir. Ici à la « Promenade » la cuisine est délicieuse, 4 Chapatis. Une balade et un café plus tard. Nous rentrons nous reposer bercé par les klaxons manuels typique de Pondi, en effet la nuit a été quelque peu mouvementée. Trois fois rien!

Requinqués par cette petite sieste nous finirons notre séjour par un tour des boutiques originales de Pondi et un diner à l’hôtel de l’Orient soit quatre Chapatis pour la cuisine. Devant le restaurant est stationné la moitié des véhicules de la police locale. Un VIP de Bollywood doit surement trainer dans les parages!  Si c’est Deepika je veux bien rester un peu plus. Pas toi?

Venga venga Deepika!

Jean-Guillaume