Mais parlons plus sérieusement. Le monde arabe semble en avoir assez de ses dictateurs et ses religieux extrémistes qui ne sèment que terreur et récession tant sociale que morale.
Après la Tunisie de Ben Ali et l’Egypte de Moubarak, l’Agérie tente à son tour de s’embraser. Le vent de la révolte semble gagner les pays Nord africains et pas vraiment grâce à notre gouvernement, qui rappelons le voulais prêter main forte à Ben Ali en « offrant une aide sécuritaire » et en envoyant un avion cargo de grenades lacrymo ! Il est beau le pays des droits de l’Homme !
Au lendemain de la démission de Moubarak, l’Agérie tentait donc de faire plier Abdelaziz Bouteflika, président réélu mainte fois sans réelles élections démocratiques.
Des milliers de manifestants avaient répondu à l’appel de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD), née dans la foulée des émeutes meurtrières du début janvier, et constituée de partis d'opposition, de syndicats et associations. Comme à son habitude et pour répondre au mécontentement des Algérien, Bouteflika a lâché les chiens et interdit la manifestation.
KADHAFI and Co prié d’étudier la démocratie pour les nuls ! !
Effectivement nous sommes en droits de se demander : à qui le tour ?
Pour Anouar Eshki, directeur de l'Institut du Moyen-Orient pour les études stratégiques. Soit «les dirigeants arabes sont désormais engagés dans une course contre la montre: ou ils optent rapidement pour un changement libéral, ou ils connaîtront le même sort que ceux de Tunisie et d'Egypte».
Les pays proches de l’Egypte et de la Tunisie doivent en effet commencer à cogiter. Lâcher un peu de leste soit la population pourrait se soulever rapidement. La contagions semble gagner du terrain.
Le dictateur Lybien et bon ami de Sarkozy, Mouammar Kadhafi, accroché au pouvoir comme une moule à son rocher depuis plus de 40 ans est prié, comme plusieurs dirigeants arabes, de faire des annonces de mesures sociales et promettre des réformes politiques dans l’éespoir de calmer une opinion publique galvanisée par les exemples des pays voisins.
Souhaitons donc bonne chance à la Tunisie et à l’Egypte qui ont réussi leur révolution mais où la démocratie va devoir faire ses preuves et souhaitons bonne chance aux autres pays soumis aux régimes dictatoriaux de certains dirigeants peu scrupuleux de son peuple. Pour eux aussi le jour viendra.