Jerome Kerviel et la Société Générale.

Publié le 25 janvier 2008 par Marc Vasseur
    Il me paraissait nécessaire de rappeler une chose…   Et je veux le dire au nom de l’ensemble de mes collègues  fonctionnaires - fainéants, incompétents, trop payés – je dois en oublier…   Les 7 milliards évaporés de la Société Générale… Ce n’est pas NOUS !!!   Il est important de le préciser…
La "vérité" m'a été donnée par Fanette avec la complicité d'un forum de boursorama  (au moins les boursicoteurs savent se marrer). Bon au final la source initiale semble venir de ce nouveau Blog.

Ce n'est ni nous, ni la faute seule de Jérôme Kerviel !!
 
LA VRAI HISTOIRE DE JK :

Comité de direction d'hier
"- Bon, les gars, on déconne, on déconne, mais on s'éloigne des vrais problèmes. Qui veut un calva ? J'ai du 80 ans d'âge que je fais venir directement de la ferme. Une rareté.
- Qui a pris les cigares ? Jean-Eudes, faites pas le rat, renvoyez les havanes par ici.
- Messieurs ! Quand vous aurez fini de vous torcher, on en reviendra au sujet du jour. Où est Roger ?
- Aux toilettes, monsieur le président, il a du mal à digérer la purée de céleri.
- Bon, puisque notre directeur financier est malade, je vais moi-même rentrer dans le sujet. Peuf... Peuf... (il allume un cigare). Messieurs, comme je le disais, l'heure est grave. Merci pour le calva, Pierre-Henri. Les calculs faits par ma stagiaire cette nuit montrent que nous avons perdu entre 5 et 9 milliards par la faute de ces gros ploucs d'amerloques.
- Font chier, ces yankees. On ne peut plus faire confiance à personne !
- Silence, Charles-Edouard ! Il est trop tard pour nous lancer dans une analyse de risques approfondie. La question du jour est : qui va porter le chapeau ?

Silence général. Tout le monde se regarde bizarrement.

- Non, ne vous inquiétez pas, on n'en est pas encore à foutre des cadres dirigeants à la porte. Le plan social, on le fera sur les guichetiers, faut pas que déconner. Non, mais sérieusement, faut trouver un cIampin à faire dégager rapido. De préférence, un qu'aucun d'entre nous ne connaît, histoire de dire qu'on n'était pas au courant.
- Oui, monsieur le président, mais qui ?
- Je sais pas moi, je suis pas là pout tout faire, non plus. Y'a personne que vous voulez virer ? Un trou de balle, un minüs, mais avec une bonne gueuIe de psychopathe, qu'on pourrait montrer à la télé en disant "tout est de sa faute" ?
- Oui, comme les anciens hébreux chargeaient un bouc de leurs péchés avant de l'envoyer dans le désert...
- Charles-Hubert, vous nous les pétez menu avec vos histoires de cüreton. C'est pas parce que vous avez passé 15 ans chez les jèzes qu'il faut la ramener à chaque codir. La dernière fois, c'était Saint-Paul à Damas pour illustrer le moment où Bernanke a compris qu'il était dans la mërde, et la prochaine fois, vous nous faites quoi ? Sodo.me et Gomorrhe ? Le Déluge ? Allez, on y va, on me donne un nom.
- Mais, président, on ne les connaît pas, les noms des collaborateurs. On leur parle à peine, et encore, seulement pour les engueuIer.
- Bon, OK, je vois, c'est encore moi qui vais tout faire. Pierre-Matthieu, passez-moi votre portable. Le trombi de la boîte, il est où ?
- Ici, monsieur le président.
- Pu.tain, ces tronches de tärés qu'ils ont ! Eh, aux RH, vous avez jamais pensé à donner des consignes, genre "éviter d'embauchés des demeurés" ? Bon, on va pas s'en sortir, je clique au hasard... Tiens, celui-là, Bernard Hurningh, vos en dites quoi ?
- Il est conseiller clientèle à Dôle, monsieur, personne ne croira jamais qu'on a perdu 5 milliards à cause de lui.
- Même en magouiIIant avec la Suisse ?
- C'est plus ce que c'était, monsieur, la Suisse. Le secret bancaire n'est même plus garanti, ils seraient foutus de nous prouver qu'on raconte des craques.
- Mouais, va falloir taper dans le lourd. Celui-là, Marc Brice, à votre avis ?
- Directeur financier d'une sous-filiale de spécialisée dans le prêt agricole, monsieur. C'est la bourse qui craque, pas le marché du pürin.
- Faites le malin, Jean-Edourad, foutez-vous de ma gueuIe. Bon, celui-là, il a une vraie tronche de vainqueur. C'est mon dernier mot, vous vous sortez les doigts du cuI et vous me le mouillez à mort. Jean-Gui, en tant qu'ancien membre du cabinet de l'Elysée sous Mitterrand, les barbouzeries, ça vous connaît, non ?
- Oui, on peut magouiIIer un peu le système informatique, histoire de faire croire qu'il nous a truandés. Faites voir le nom ?
- Kerviel, Jérôme Kerviel. Encore un de ces petits mërdeux qui croient qu'ils vont devenir riches parce qu'ils passent des ordres de bourse toute la journée sur leur écran. On dirait des hamsters sous acides, ces branIeurs. Allez, celui-là paiera pour les autres.
- Mais, monsieur, 5 milliards sur le dos de ce trou de balle, personne n'y croira jamais !
- Je vous signale, mon petit Charles-Edouard, 80% des français se sont déplacés il y a un peu plus de six mois pour départager une di.nde hystérique, et un velléitaire complexé par sa taille, alors vous savez, le sens critique de ces gIandus... Bon, on y va. Plan média, bidönnage informatique, communiqué de presse, plan social en backup, je veux tout ça sur mon bureau demain matin. Et vous me supprimerez le coupon de cette année, ça fera les pieds à ces co.nnards d'actionnaires. Quelqu'un reveut du champ', on va se saouler la gueuIe pour fêter ça ?"