The Irrepressibles. In this shirt

Publié le 19 février 2011 par Didier Vincent

Hanté !

Cinéma Bizarre.

(Pag. The lady is dead)

Décadence et aristocratie. On pense à Visconti. On pense à Antonioni de l'Eclipse. On pense à Fellini. Ces images ne cessent de nous hanter. Pour la musique, c'est du Soft Cell sous prozac, du Kate Bush grandiloquent. Le tout donne le vide infini d'un rêve de sophistication tant ces images récurrentes, nihilistes, s'imposent dans leur sobriété kitsch. C'est un gay ride incongru et prétentieux, glaçant et glacé, mais qui, pour cela est fascinant. Comme, j'y reviens, Fellini, Visconti et Antonioni ont, chacun à sa façon été fascinés par cette décadence ombreuse de nos sociétés sans ordre. Les signes se succèdent aux signes comme autant de symboles surréalistes qui ne renvoient à rien, tels des miroirs déformants qui se regardent à l'infini en diffractant un sens qui, plus on y songe, se perd.