Mark Gamsjager and the Lustre Kings au GC De Kriekelaar, Schaarbeek, le 20 février 2011

Publié le 20 février 2011 par Concerts-Review

Toujours la même équipe, Surfing Airlines- Curieus Schaarbeek - De Kriekelaar , pour nos offrir un dimanche après-midi roots.
Quel poisson yankee El Presidente a-t-il été pêché ce coup-ci?
Un esturgeon géant:  Mark Gamsjager & the Lustre Kings.

Des New-Yorkais ayant servi de backing band pour l'icône Wanda Jackson dont la dernière plaque a été produite par Jack White.
Gamsjager, un pistolero/banane grisonnant tirant à la Gretsch, a été biberonné au lait Presley, Cochran, G. Vincent..., ses acolytes ont eu la même nourrice . Double bass et favoris broussailleux, Mike 'Chops' LaConte et un nerveux petit drummer du Delaware, Eddie Everett.
L'honnête assistance du Kriekelaar ( moyenne d'âge: 65 piges en tenant compte de deux gosses de 4 ans et d' Yves Hoegaerden qui ne dépassera jamais les 14 ans) a vibré et salivé pendant près de deux heures aux sons rockabilly/country/ swing de ce dangereux combo.
Quatre plaques, la dernière 'Way out there'.

Pour nous expliquer de quoi il retourne: 'Rockin Daddy' from Ding Dong Tennessee.. de Sony Fisher , inducted in the rockabilly hall of fame.
Pour ceux qui n'avaient pas encore compris... she rocked in the ceiling, she rocked on the roof ... elle rocke partout!
Un classique des Delmore Brothers 'Blues stay away from me', le slow à danser avec une dame plantureuse, style Dolly Parton.
A country train song 'Long black train', popularisée par Conway Twitty.
L'esprit des dernières années des fifties plane à Schaarbeek, le rock va éclater à la face du monde.
Elvis: 'I got a woman': impeccable!
Sortez les mouchoirs, 'Ain't got no-one left to turn to':15h, un peu tôt pour le plekking time !
On l'a envoyé à Oprah Winfrey pour une campagne contre l'usage du GSM au volant: 'One, two, three, hang up'. Gamsjager fait son n° de Monsieur Sécurité sans képi!
No words at all, une version métallique époustouflante du 'Caravan' de Duke Ellington.
Un petit solo de batterie en roue libre, ce ket peut jouer pendant trois heures en se tartinant une tranche de cornbread et en pratiquant un exercice de spéléologie nasale.
Que dites-vous d'un country blues, braves gens?
'I am a Pilgrim' .
Tu vas à St-Jacques?
Non, vais prendre un bain in the river of Jordan.
Tu risques d'y rencontrer Johnny Cash, les Byrds et Willie Nelson!
Une dernière avant la pause Blanche/Jupiler, Yves est déjà au ravitaillement, pas Roland, il est collé à 20 cm des musicos, Jacqueline va arriver après la sieste...: a truckdriver track 'Mr Big', sur la dernière plaque.
Terrible solo de contrebasse de Mr Sparadrap!


Set 2
On démarre par une démonstration, ' Shazam' de Duane Eddy, ça flingue dur pour virer country/bluegrass 'Honey you don't know my mind', la litanie habituelle, je suis seul ce soir avec mon désespoir et mon mauvais pinard.
Une pub Marlboro : 'Smoke, smoke that cigarette', et le titletrack du dernier effort discographique 'Way out there'.
Imagine Elvis avant la période Las Vegas!
Un génial triplé Gene Vincent 'Crazy Legs' - 'Baby Blue' : l'essence non frelatée du rock'n roll - et l'infernal ' Pink Thunderbird'.
Chops vient tâter le pouls des cerises de Schaarbeek et descend de scène avec sa contrebasse.
Déchaîné le petit, ce que les guitar heroes font, moi je le fais avec ma upright bass, je joue avec l'instrument derrière le dos: olé, watch me now...
Faut se calmer, ce soir on joue à Rumst, je leur envoie un petit instrumental cinglant à la Link Wray.
'Humes High' c'est la high school où le King a obtenu son diplôme de balayeur de rue, king size countrybilly .
Santo & Johnny 'Sleep Walk' , l'instrumental ayant fait exploser les charts en 1959.
J'ai dansé là-dessus, nous signale Roland.
Avec qui, menneke?
Annie Cordy, fieu!
Paye un verre, stoefer!
Le Johnny Cash obligatoire ' Folsolm Prison Blues' pour mettre un terme au set.
Tu veux de l'authentique, du rock saignant ou some cool rockabilly licks avec heavy reverb, tu sonnes chez

 Mark Gamsjager & the Lustre Kings et tu oublies tous nos petits branleurs locaux.
Un Bis?
Vite alors: ... we're gonna rock this place down...
Promesse tenue!
Encore un petit?
Un dernier rock pétant des flammes avant de remballer le matos et d'incendier l'Ace Cafe.