Devedjian : "Jean Sarkozy veut être président du conseil général" des Hauts-de-Seine

Publié le 24 février 2011 par Aurelinfo

Patrick Devedjian, candidat après les cantonales de mars à sa succession à la tête du département des Hauts-de-Seine, a déclaré dimanche avoir la conviction que son rival Jean Sarkozy souhaitait devenir président du conseil général, mais sans savoir "à quel moment".
Le fils du président de la République a indiqué à plusieurs reprises qu'il ne souhaitait pas briguer la présidence du conseil général, mais il a récemment envoyé aux élus une lettre-projet dans laquelle il prône un changement de cap.
"Il a dit qu'il n'était pas candidat, et donc lancer un programme quand on n'est pas candidat, c'est curieux", a commenté Patrick Devedjian, invité de Dimanche+, sur Canal+.
L'épisode de l'Epad "a fait du mal à l'UMP"
"Moi, je crois qu'il veut être président du conseil général, c'est d'ailleurs son droit, mais je pense que poser ces questions-là, avant que les électeurs ne se soient prononcés sur l'élection, c'est un peu imprudent", a ajouté l'actuel président du conseil général, en poste depuis 2007 et en butte à des critiques permanentes dans son propre camp.
"Je pense qu'il veut être président du conseil général. À quel moment ? L'histoire le dira", a poursuivi Patrick Devedjian, qui a aussi pour rivaux dans son propre camp les élus de Levallois-Perret et époux Patrick et Isabelle Balkany.
Le prochain président du conseil général des Hauts-de-Seine, qui a été présidé dans le passé par Charles Pasqua puis Nicolas Sarkozy, sera désigné par les élus après les cantonales des 20 et 27 mars. Interrogé pour savoir si l'avis de Jean Sarkozy "pèsera" sur le choix du futur président, Patrick Devedjian a répondu "certainement". Et celui de son père ? "Encore plus", a-t-il dit, avant d'esquisser un sourire.
L'ancien ministre de la Relance n'a pas exclu qu'on lui barre la route dans cette perspective, tout en assurant qu'il n'avait "de comptes à régler avec personne". Interrogé sur l'affaire de l'Epad, Patrick Devedjian a estimé que ça avait fait "du mal à l'UMP d'une manière générale". Jean Sarkozy, qui briguait la présidence de cet établissement public du quartier d'affaires de La Défense à l'automne 2009, avait dû y renoncer, après des accusations de "népotisme". "On m'en parle encore aujourd'hui (...), ce n'est pas une bonne image, c'est sûr", a-t-il conclu.

Source :  Le Point


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