Kadhafi, tiens bon !

Publié le 25 février 2011 par Bravepatrie

Tous les journalistes le disent, c’est le début de la fin pour le colonel Kadhafi et c’est par charrettes entières que les rats quittent le navire, les diplomates libyens démissionnant à la chaîne sous la pression internationale, celle de leur clan et très probablement histoire d’entrer dans l’histoire de la Résistance libyenne selon une technique mitterrandienne bien connue. Contre la pensée unique et l’opportunisme médiatico-politique Brave Patrie clame haut et fort : « Tiens bon Muammar, on est avec toi, tu peux encore leur mettre profond ! »

Nous les entendons 24h/24 les éditorialistes, pseudo-experts et politiques qui se réjouissent de la flambée révolutionnaire contaminant les pays arabes comme une nouvelle tremblante du mouton emportant tout sur son passage. Une vraie et bonne Realpolitik patriote doit nous pousser à penser mieux et vite : la chute des potentats orientaux présage une catastrophe géopolitique absolue et fait naître une nouvelle menace mondiale.

Pas celle crainte par les Etats-uniens de voir la démocratie porter au pouvoir des hordes d’islamistes prêts à nous refaire le coup des Zoulous, non ; chacun devrait savoir que les barbus n’ont absolument aucun sens politique et ce n’est pas avec quatre femmes sur les bras, cinq prières cul levé par jour et les cours du soir de bricole de grenaille qu’on a le temps de faire de la politique sérieusement et encore moins d’organiser une offensive contre l’Occident. Un Français le pourrait, mais chacun connaît l’indolence des Orientaux, cela est physiologiquement impossible, nous sommes à l’abri de ça.

La véritable menace vient qu’après nous en être plutôt bien sortis après la Décolonisation en mettant au pas indirectement tout ces sauvages en plaçant à leur tête des guignols bronzés et selon la mode du moment, moustachus, barbus, tondus ou kéfiés, voilà que ça recommence avec ces velléités de liberté. Si nous laissons faire cela, les Orientaux commenceront à exiger, voire exercer un droit de vote, à créer des organes de presse libres dans leur pays… de là à ce qu’ils se croient nos égaux… ces peuples ne sont pas faits pour la démocratie ni la liberté : ils seront toujours des enfants qu’il nous faut guider et la trique s’avèrera encore longtemps nécessaire avant d’avoir la certitude de leur accession à la majorité politique et intellectuelle. Ces mouvements populaires chaotiques témoignent de manière suffisamment criante à quel point ils ne sont pas prêts.

« S’il perd, nous pourrons l’accueillir comme médiateur dans nos cités, il parle déjà leur patois et ses méthodes ont fait leurs preuves » a déclaré MAM.">

« S’il perd, nous pourrons l’accueillir comme médiateur dans nos cités, il parle déjà leur patois et ses méthodes ont fait leurs preuves » a déclaré MAM.

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« S’il perd, nous pourrons l’accueillir comme médiateur dans nos cités, il parle déjà leur patois et ses méthodes ont fait leurs preuves » a déclaré MAM.

C’est pourquoi il appert indispensable que Muammar Kadhafi conserve le pouvoir, ce qui mettra un coup d’arrêt brutal à l’épidémie de tremblante. Et puis voyez cette vigueur dans la riposte, ce courage que l’Europe ne connaît plus que si rarement… Mitrailler les séditieux aux avions de chasse, voilà qui en jette et n’est pas sans nous rappeler nos gloires passées ! Que l’on soit royaliste ou républicain, un vrai Bravepatriote ne manquera pas d’être ému en voyant dans le Guide de la révolution libyenne un nouveau Joseph Fouché qui n’hésita pas, pour protéger une révolution elle bien française, à exécuter les rebelles au canon.

Les conseillers spéciaux de l’Elysée réfléchissent à une réforme d’inspiration libyenne de la Garde Républicaine.">

Les conseillers spéciaux de l’Elysée réfléchissent à une réforme d’inspiration libyenne de la Garde Républicaine.

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Les conseillers spéciaux de l’Elysée réfléchissent à une réforme d’inspiration libyenne de la Garde Républicaine.

Mais qu’il ne soit jamais dit que nous jetons la pierre à notre bien aimé président ! Contrairement aux démagogues des rédactions ou de la rue Solferino, notre guide des réformes pour une France plus vraie et plus patriote exerce une Realpolitik quasi sacrificielle : se faisant clairement violence pour ne pas tenir notre discours et trahissant la responsabilité éducative que nous Français avons à l’égard des peuples inférieurs, Il sait que la France, pour être sauvée, exige sa réélection en 2012. Et par la faute du démagogue Charles de Gaulle, le vote des femmes, toujours gangrené de sentimentalisme et d’instabilité lunaire, nécessite qu’on le courtise. En se désolidarisant de Kadhafi, Nicolas Sarkozy touche leur corde sensible pour les amener à voter bien dans un an, même si cela nécessite de trahir ce en quoi l’on croit. Nous retiendrons donc que ce n’est qu’à l’aune de leur sacrifice que l’on reconnaît ces grands hommes qui font l’Histoire.