27 mai à Rouen (76) -État des lieux de la traduction pour la jeunesse

Par Benard

Journée d’étude interdisciplinaire organisée par le laboratoire ERIAC (Rouen)avec le concours de l’Institut International Charles Perrault
vendredi 27 mai 2011
Université de Rouen

Si la pratique de la traduction des livres pour enfants existe depuis l’émergence  même de cette littérature, dont elle a d’ailleurs largement contribué à forger l’identité   en Europe dès le milieu du XVIIIème siècle, la réflexion théorique sur cette activité lorsqu’elle s’adresse à un jeune lectorat ne s’est développée que depuis la fin des années 1970, notamment à partir des travaux fondateurs du Suédois Göte Klingberg. Cet intérêt est allé grandissant à mesure que le statut de la littérature de jeunesse se consolidait, conférant à ce corpus de textes davantage de reconnaissance et de légitimité. La mondialisation et l’avènement de phénomènes éditoriaux sans précédent comme celui du cycle Harry Potter ont fait de la traductologie une branche importante des études en littérature de jeunesse (children’s literature studies), avec la publication d’ouvrages majeurs tels que Translating for Children de Riitta Oittinen (2000), The Translation of Children’s Literature de Gillian Lathey (2006) ou encore le numéro spécial de la revue de traductologie Meta consacré à la Traduction pour les enfants (2003). Parallèlement à cette réflexion, la pratique de la traduction pour la jeunesse a également évolué, manifestant un plus grand respect de l’œuvre d’origine et une rigueur nouvelle, ce qui aboutit depuis quelques années à un afflux des retraductions de livres pour enfants.   Cette journée d’étude, qui s’adresse aux chercheurs de toutes disciplines (langues et littératures étrangères, littérature comparée, lettres modernes, métiers du livre et de l’édition, sciences de l’information et de la communication), se propose de faire un bilan sur les approches pratiques et théoriques de la traduction pour la jeunesse, en mettant l’accent sur les évolutions récentes et sur le questionnement qu’elles expriment concernant la nécessité ou non d’une spécificité de l’activité traduisante lorsqu’elle s’adresse au jeune lecteur.

Les propositions de communication (300 mots environ),  de préférence en français et accompagnées d’une brève bio-bibliographie, sont à envoyer à   virginie.douglas@univ-rouen.

avant le 10 mars 2011

comité scientifique
Virginie Douglas, Université de Rouen
Rose-May Pham Dinh, Université de Paris 13
Anne Schneider, Université de Caen


virginie.douglas@univ-rouen.fr  

Source : https://mail.google.com/mail/?ui=2&ik=4219dd66b5&view=att&th=12e681b09688076a&attid=0.1&disp=vah&zw