Apprenons à pratiquer l'interruption volontaire de cyclisme *

Publié le 01 mars 2011 par Ellie Page

Car si les pistes cyclables ne se multiplient pas, les aires de stationnement, si.

Ainsi, face au Conservatoire (à Rayonnement Départemental de Musique, de Danse et d'Art dramatique) ces ... potences flambant neuves qui tendent leurs bras de métal à nos guidons. Quels beaux objets, mazette !

On reconnaît bien ici l'inspiration historique : vélos, garez-vous les premiers !

Et puis c'est vrai, ça manquait.  Une fois de plus, les fameux Piliers de la République, en la matière n'étaient d'aucune utilité : pas d'antivol assez long sur le marché pour ceinturer ces gros poteaux bariolés.

C'est pas comme si on pouvait accrocher nos petites reines à n'importe quelle barrière de la place de la Mairie. Et là au moins nos véhicules si sensibles à la pluie ... ne seront pas plus à l'abri.

Mais alors voyons voyons, quel serait donc l'avantage de telles merveilles de la science et de la technique... ?

Bon sang mais c'est bien sûr !

Les potences à cycle pour les cycles et les barrières pour les .... euh...

Enfin, chaque chose à sa place, épivala, tout est bien rangé. On pourrait presque dire que ça nous fait une belle jambe, mais les pédales déjà s'en chargent...

Enfin, nous n'allons pas faire les difficiles, pour une fois que les édiles pensent à nous, cyclistes.

* titre en hommage à Pierre Desproges qui vaut 12 Guillon les doigts dans le nez, même maintenant qu'il est six pieds sous terre (Pierre je t'aiiiimmmme !!!)