La prochaine grosse chose

Publié le 02 mars 2011 par La Bienveillante @Ema_Dellorto

J'ai nominé Sabrina Ouazani. Des 4000. Comme la Cité.

(Classos Lanbert)

Les 4000 de la Courneuve.

Sa petit bouille apparaît en 2002 dans l'Esquive (l'année où Védrine a cessé d'être ministre des affaires étrangères mais l'information n'est pas encore remontée à son cerveau).

La dernière fois que j'ai parié sur une nouvelle tête, c'était Ma Marina. Ca a mal tourné, a baisé avec Doré, s'est (é)teinte en blond... Partage désormais l'affiche avec Balasko. Que de la catastrophe.

Contre-pied avec Sabrina : les annonces de casting, elles ne sont pas arrivées directement sur le téléphone de Maman mais affichées dans la station de Tramway. Le tramway de la Courneuve. Celui que prend Madame Ouazani.

Mais c'est la maman dite Mamika qui a envoyé la photo de Sabrina à Abdellatif.

Elle n'est pas encore servie à sa juste valeur, ses talents pour tabasser / être tabassée inspirent plus que de raison les cinéastes.

Et Beauvois ne lui met pas des mots aisés dans la bouche "Comment on sait quand on est vraiment amoureux ?" 

Si j'étais prof de dialogue, j'interdirais formellement à mes élèves de mettre cette ligne dans la bouche d'un personnage. Sauf si c'est celle d'un homme de 56 ans. Alors il faudrait qu'il lui soit répondu : "quand on en sent l'amertume".

Je voudrais vous le cacher mais Sabrina est tombée amoureuse d'un acteur qui est mort. (Je n'ai plus le droit au drame cette semaine).

Elle aime joue au huit américain avec ses potes. Moi non plus ça ne me fait pas rêver. A côté de ça, Portman est végétarienne depuis l'âge de 8 ans et s'occupe des pauvres qui ont le sens des affaires.

Pire, voici encore une magnifique ambassadrice du style français.

A quand un Dior qui n'attend pas que la fille ait décroché son Oscar pour l'habiller ?

M'enfin, elles reviennent toutes de loin.

Toutes.

Même quand elles sont arrivées.

Et comme dit le proverbe : mieux vaut être habillé par le libanais George Hobeika que le facho John Galliano.

OK, je craque sur une actrice qui n'a pas fait que 12 ans de danse mais 5 de rugby.

Ca vous pose une femme.

Ne reste plus pour elle qu'à abandonner son complexe de classe...

« On a été aux Césars et je ne connaissais pas, je ne savais pas ce que c’était », dit-elle. Cette année là, Isabelle Adjani préside la cérémonie. « Une personne généreuse. Le soir du dîner, elle était ma marraine. Et quand j’ai dû rentrer du Fouquet’s à La Courneuve, elle m’a prêté sa voiture et c’est son chauffeur qui m’a ramenée. Elle m’a fait confiance. »

J'attends le prochain Desplechin ou l'Honoré avec impatience (Truffaut aurait-il fait tourner une actrice maghrébine ?).