Never Say Never : nouveau produit marketing ou mégalomanie ?

Par Meuwine

Dans quelques jours sortira le film évènement qu'une grande partie des pré-pubérès attendent : Never Say Never. Ce long-métrage américain est en fait un documentaire racontant la vie du jeune chanteur Justin Bieber, réalisé par Jon Chu, précédemment connu pour Sexy Dance 2 et Sexy Dance 3. Mais qu'a t-on à raconter en 1 heure et 45 minutes lorsqu'on est un chanteur de 16 ans ? D'accord, je conçois que Bieber n'est pas né enfant-star mais petit protégé de Usher il semble de loin, agir tout comme. A ces côtés, les fans pourront retrouver miss Miley Cyrus, Jaden Smith (fils du célèbre Will Smith) et d'autres, tous dans leur propre rôle bien sûr, question de marketing...

 

Bien sûr il est facile de contester ce que je dis puisque je ne juge que par la bande d'annonce et quelques recherches internet. Mais cette sortie me pousse tout de même à m'interroger sur l'objectif et le rendement de tels "produits" cinématographiques. Quels sont les différences et ressemblances avec d'autres documentaires musicaux sortie au cinéma ? En voyant la bande d'annonce j'ai pensé à un mauvais copiage de This is it concernant la série de concert de Michael Jackson qui n'a jamais pue avoir lieu.

Un gamin-chanteur de 16 ans peut-il vraiment se prendre pour Michael Jackson ou autre icône interplanétaire ? Certainement pas... Alors certes, ce film ne semble ne faire de mal à personne et vendra du rêves à des milliers de fans mais cette surproduction et surexploitation de son image me gène. Lorsque j'avais 14 ans j'ai été bouleversée devant le biopic du Ray Charles, Ray de Taylor Hackford. Aujourd'hui, les pré-adoslecents sont les cibles de "modèles" de quelques années plus âgées (on pense vite à toutes la ribambelle de Disney Chanel). Qu'en sera-t-il dans une dizaine d'années ? Et si on avait maintenant droit au cinéma à tous les longs-métrages mégaloman des nouveaux enfants-stars américains ?