1 er-2 juin 2012, Paris - « Créations d'atelier. L'éditeur et la fabrique de l'œuvre à la Renaissance »

Par Benard

Créations d'atelier. L'éditeur et la fabrique de l'œuvre à la Renaissance

Publié le mercredi 02 mars 2011 par Karim Hammou

RÉSUMÉ

L'appel à contribution en vue du colloque « Créations d’atelier. L’éditeur et la fabrique de l’œuvre à la Renaissance », Paris, 1er-2 juin 2012, organisé par Anne Réach-Ngô (Atelier XVIe siècle de Paris-Sorbonne), s'adresse aux chercheurs spécialistes de littérature, histoire du livre et de l'édition, histoire des idées culturelles, génétique des textes, linguistique qui s'intéressent à la genèse de l'oeuvre littéraire envisagée d'un point de vue éditorial. Il s'agit de réunir des contributions qui interrogeront le rôle de l'éditeur lorsque celui-ci se situe à l’initiative de l’œuvre, non pas seulement de la fabrication du livre, mais également de la conception de l'œuvre, au-delà de la dichotomie traditionnelle qui distingue mise en texte et mise en livre. On cherchera ainsi à examiner des situations éditoriales où l'on peut établir ou supposer que les pratiques d’écriture se sont réalisées au moment même où s'est conçu le livre imprimé afin de penser la création littéraire à travers la complexité des collaborations et concurrences, pratiques rédactionnelles et éditoriales, jeux et émulations intellectuelles qui caractérisent son son contexte de production et de diffusion.

ANNONCE

« Créations d’atelier. L’éditeur et la fabrique de l’œuvre à la Renaissance »
Colloque organisé par Anne Réach-Ngô (Atelier XVIe siècle de Paris-Sorbonne),
1er-2 juin 2012, Paris

Le colloque « Créations d’atelier. L’éditeur et la fabrique de l’œuvre à la Renaissance » s’inscrit dans la lignée des travaux collectifs déjà menés dans le cadre de l’atelier XVIe siècle de Mireille Huchon, dont l’un des axes de travail vise à interroger les pratiques éditoriales de la Renaissance (voir les actes des journées d’études et colloque : Brigitte Ouvry-Vial, Anne Réach-Ngô (dir.), L’acte éditorial. Publier à la Renaissance et aujourd’hui, Paris, Classiques Garnier, 2010 et Anna Arzoumanov, Anne Réach-Ngô, Trung Tran (dir.), Le discours du livre. Mise en scène du texte et fabrique de l’œuvre sous l’Ancien Régime, Paris, Classiques Garnier, actuellement sous presse). Jusqu’à présent, les réflexions ont pour l’essentiel porté sur des situations éditoriales où l’imprimeur-libraire participe à l’incarnation des œuvres « en belle forme de livre » et aux métamorphoses de l’objet une fois la mise en texte effectuée. Les hommes du livre ont alors pu apparaître comme des « passeurs de textes » (voir le colloque « Passeurs de textes : imprimeurs et libraires à l'âge de l'Humanisme » organisé par Christine Bénévent, Annie Charon, Isabelle Diu et Magali Vène en mars 2009), se chargeant de transmettre – en l’interprétant ‒ un écrit né du travail d’une autre instance, anonyme ou identifiée, qui apparaît sous le titre d’« auteur » et dont l’autorité et la légitimité commencent alors à se constituer.

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