La Permission de minuit

Par Ffred


L'histoire
C'est une amitié hors normes. David a 50 ans, Romain en a 13...David, professeur en dermatologie, fou de son métier, le soigne et l’opère depuis qu'il a 2 ans. Atteint d’une déficience génétique rare, Romain vit à l’écart de la lumière du jour. C’est "un enfant de la lune". Rien ne semble pouvoir les séparer jusqu’au jour où David obtient une mutation qu’il n’attendait plus. Comment annoncer à Romain son départ ? Le jour de la séparation approche, une nouvelle épreuve pour l’un et pour l’autre.
  
Mon avis

Autant ne pas faire durer le suspens : je n'ai pas du tout aimé. J'ai trouvé cela assez mal fait, ou plutôt fait d'une façon très banale. Un bon téléfilm France 3 ou un théma d'Arte sur les enfants de la lune. Je n'ai pas du tout accroché à l'histoire. On sent bien que Delphine Gleize a voulu éviter le pathos et la guimauve mais c'est l'effet inverse qui se produit. Aucune émotion là où elle aurait du forcément exister dans ce genre de récit. Les acteurs font ce qu'ils peuvent. Lindon est encore très bien mais il se cantonne en ce moment dans ce genre de rôle lourd qui commence à lasser. Emmanuelle Devos est aussi très bien mais on l'a vu meilleure ailleurs. C'est l'opposition de leurs deux personnages qui m'a intéressé le plus mais ce n'est que très peu développé dans le scénario. Le jeune Quentin Challal ne démérite pas face à ces professionnels chevronnés, un beau naturel. Mais au final un profond ennui. Aussi mal fait sur la forme que sur le fond. C’est lourd, plein de clichés, pavé de bonnes intentions mais cela ne fait pas forcément un bon film : la preuve ! Voilà qui termine mal le Festival d’hiver, et voilà qui fera un bon avant dernier (mais de peu, devant 127 heures…)



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