REVIEW: Anna Calvi, Anna Calvi

Publié le 07 mars 2011 par Vargasama

Anna Calvi

Anna Calvi

Domino (2011)

Premier album solo pour cette jeune chanteuse de vingt huit ans ayant officié au sein du trio londonien Cheap Hotel l’espace de deux ans. Dotée d’une voix troublante, évoluant dans une  atmosphère évoquant PJ Harvey aussi bien que Siouxsie, Anna Calvi se revendique aussi bien de la lignée de Patti Smith que de compositeurs classiques tels Ravel ou Debussy.

Précédée d’une réputation dithyrambique basée aussi bien sur ses prestations que sur son physique de mannequin la chanteuse était déjà attendue comme une des découvertes de l’année. Son disque, à la fois introspectif et évocateur, est à la hauteur de ses ambitions et rappelle deux autres chanteuses talentueuses découvertes récemment (les génialissimes Zola Jesus et Soap and Skin).

Homogène, l’album décline les tourments de son interprète (« No more Words » , « The Devil ») tout en conservant ce côté pudique et raffiné propre aux grands artistes.