Belgique : Justin Bieber en salles ce mercredi !

Par Pontiacan

Never say never, le documentaire en 3D retraçant le parcours de Justin Bieber sort cette semaine en Belgique. Aux Etats-Unis, il est déjà le troisième documentaire le plus rentable de l'histoire. Le phénomène Bieber est à son apogée. Plongée dans l'univers du jeune chanteur qui fait hurler les jeunes filles.

© photo news

Dans les années 90, les boys bands provoquaient l'hystérie sur leur passage et faisaient s'époumoner les jeunes filles. Aujourd'hui, les Backstreet Boys font ce qu'ils peuvent pour garder le rythme et se font voler la vedette par un gamin de tout juste 17 ans (il les célébrait la semaine passée) : Justin Bieber. 
En deux ans, le Canadien à la mèche de cheveux fraîchement coupée alors qu'elle est l'une des stars du film dont on va vous parler dans quelques lignes (c'est qu'il aime vivre dangereusement, le petit !) est devenu une star interplanétaire. Les Etats-Unis, l'Europe, le Japon, mais Usher avant tout le monde, sont tombés sous le charme de sa bouille, de sa gouaille et de sa voix. 
Never say never 3D retrace le parcours magique de Bieber, de sa tendre enfance (photos d'époque - pas si lointaine, en fait - à l'appui) à son concert au Madison Square Garden au plein coeur de la vibrante New York. Une véritable consécration pour un artiste, surtout d'un si jeune âge.
"A force de croire en ses rêves..."
Haut comme trois pommes, Justin était déjà un petit condensé de talent. Des vidéos familiales nous montrent le craquant minus qu'il était alors se déchaîner à la batterie ou donner de la voix devant le micro. Message à faire passer : c'est à force de travail et parce qu'il a cru à ses rêves qu'il est arrivé là où il est aujourd'hui. Certes. Mais il y a eu de la chance aussi. 
Persuadé de son talent, Justin a posté ses exploits musicaux sur la toile et la rapidité du Web a fait son oeuvre: Usher l'a convoqué pour une audition après avoir vu ses vidéos et a flairé le bon filon. Une fois le contrat signé, il a fallu convaincre les radios. Et là, on constate que Justin n'est pas qu'un bel adolescent, c'est aussi un bosseur. Armé de sa guitare sèche, il a offert des prestations acoustiques dans tous les studios de radio possibles. Ce n'est pas parce qu'on est recommandé par Usher qu'on convainc forcément tout le monde d'emblée. Pas de suspense : comme chacun sait, sa patience a payé et pas qu'un peu...
Ce film nous apprend que Justin est un mec sérieux: annuler un concert, à quelques jours de sa prestation au Madison Square Garden pour cause de maladie l'affecte profondément, et un ado touchant, un peu fou fou, proche de ses potes d'enfance, pas encore aveuglé par tous les appels de son incroyable notoriété. La preuve: il fait preuve d'une surprenante autodérision au cours d'un passage digne d'une pub pour un shampooing L'Oréal, en secouant sa crinière au ralenti.
"So cute"
Reste que ce documentaire ne donne la parole qu'à des pro-Justin Bieber: son entourage familial, professionnel et ses fans, des filles, de tous les âges mais surtout de celui où l'on porte un appareil dentaire, qui hurlent leur amour à la caméra, qui pleurent à chaudes larmes à chacune de ses apparitions et qui l'aiment surtout parce qu'il est "so cute". Si on se fie à ces images, le parcours de Bieber n'a été émaillé d'aucune déception. 
Mais après?
Un début étourdissant qui risque d'être dangereux quand le soufflé commencera à retomber. C'est là qu'on pourra mesurer l'intelligence de Bieber et son talent véritable, une fois que ses premiers admirateurs auront détourné le regard mais surtout les oreilles vers une nouvelle sensation musicale. Le directeur de son label, Antonio Reid du label Island Def Jam, dit de lui qu'il est le "Macaulay Culkin de la musique". Quand on sait que celui-là a sombré dans la drogue et n'a plus tourné un film valable depuis longtemps, il y a de quoi s'inquiéter un petit peu.
Mais d'ici-là, Justin Bieber a de quoi faire sabrer le Champomy. Never say never est le troisième documentaire de toute l'histoire aux Etats-Unis, derrière Fahrenheit 9/11 et La marche de l'empereur. Il se murmure même déjà qu'il pourrait avoir sa place aux Oscars 2012. Mais il est bien tôt pour lancer les pronostics. Dans l'immédiat, Justin passera par le Sportpaleis d'Anvers le 30 mars avec son My World Tour. Est-il nécessaire de préciser que le concert affiche complet ?

Source: 7sur7

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