Passage de l'étranger # 7 : David Toscana et François-Michel Durazzo

Par Citl
Le Collège International des Traducteurs Littéraires,
présente, 
en partenariat avec le Festival Colibris

Mercredi  6 avril 2011 à 18h30, 
une rencontre avec David Toscana, auteur deUn train pour Tula, Zulma, 2010avec son traducteur François-Michel Durazzo 
Cette rencontre est organisée en partenariat avec le festival CoLibriS (rencontres latino-américaines qui accueillent cinq auteurs mexicains pour l’édition 2011). Elle sera présentée par Pascal Jourdana en amont du festival.

David Toscana est né à Monterrey au Mexique en 1961. Après des études au Lycée américain de Monterrey, il fait des études d’ingénieur. Il commence à écrire à vingt-neuf ans et est aujourd'hui traduit dans de nombreuses langues.  

François-Michel Durazzo  enseigne le latin et le grec en lettres supérieures à Angoulême. Poète de langue corse, il a traduit en français, en corse, en espagnol ou en italien une quarantaine de recueils et d’anthologies de poésie de diverses langues méditerranéennes ainsi que plusieurs romanciers de langue espagnole (Ramón Gómez de la Serna, Ricardo Piglia, Néstor Ponce, ...)
Un train pour Tula
Enfant maudit, Juan Capistrán se voue dès l’adolescence à la conquête d’une fillette qui le dédaigne. Devenue femme, la belle Carmen l’ignore plus que jamais… En toile de fond des récits du vieux conteur et des interprétations romanesques de Froylán, son biographe : la ville frontalière de Tula, fabuleux théâtre de personnages, comme Fernanda, la mère morte en couches de Juan, le père Nicanor, le général Pisco et le maestro Fuentes, entre autres témoins de l’orgueil légendaire des « Tultèques », tous un peu aventuriers ou trafiquants en illusions.
Tula, qui n’est pas sans rappeler le Macondo de Cent ans de solitude, est l’occasion de tableaux de genre hilarants. Au service du mythe de la passion impossible, le réalisme baroque de Toscana nous entraîne dans un labyrinthe de fausses pistes et d’authentiques chausse-trapes.