Italie : le premier effet « franchises » ?

Publié le 13 mars 2011 par Misterrugby

Sergio Parisse exulte pour une victoire historique !

La contre performance du XV de France nous a presque fait oublier la bonne prestation des Italiens. On connaissait leur mêlée redoutable, on commence à percevoir les fruits de leur défense à la fois organisée et très agressive. Bien sûr le jeu est un peu restrictif, si on le compare à ce que peuvent proposer les nations du sud mais cela suffit pour gagner la France. Ceux qui pensait que la France allait mettre 40 points aux Italiens n’ont probablement pas vu les matchs contre l’Irlande et le Pays-de-Galles qui furent tous deux accrochés par la Squadra Azzura. Il faut reconnaître que si l’on excepte l’Angleterre qui est la seule nation à appartenir aujourd’hui à la première division mondiale, les autres nations celtes et latines du tournoi sont toutes les cinq au même niveau. C’est un peu triste quand on voit le nombre de licenciés et la qualité du championnat dont dispose la France, mais c’est la réalité. Il manquait aux Italiens la possibilité de pouvoir jouer des matchs de qualité tout au long de l’année. C’est chose faite avec l’intégration de deux franchises dans la Magners League ainsi que l’intégration de nombreux joueurs italiens dans le Top 14, notamment au Racing club habitué à jouer les premiers rôles. Cette victoire italienne est sans doute l’un des premiers effets du système de franchises italien.

Marc Lièvremont, la « moins pire » des solutions

Quant à ma question d’hier : « Marc Lièvremont doit-il démissionner ? ». Personnellement, je crois qu’aucun entraineur au monde ne pourra mettre en place une équipe compétitive en trois matchs. A défaut d’être le meilleur entraineur, Marc Lièvremont reste la « moins pire » des solutions pour le mondial 2011. Il va falloir faire le dos rond et se présenter au mondial avec une ambition mesurée. Peut-être de prendre les matchs les uns après les autres. Comme ils viennent.

Doit-on faire l’impasse sur le mondial 2011 ?

A moins qu’on ne décide tout simplement de faire l’impasse sur ce mondial et d’y envoyer un nouveau staff avec une équipe largement rajeunie et quelques cadres (mais existent-ils vraiment ?). Le but serait alors de créer une première expérience d’un mondial à cette équipe afin de mieux préparer 2015.