Interview : The Last Morning Soundtrack

Par Fabe33
crédit photo : Chloé Le Drezen [http://www.chloeledrezen.com]
Après la chronique de son premier disque que vous avez pu lire ici, je suis rentré en contact avec Sylvain Texier, jeune rennais à l'origine de The Last Morning Soundtrack, qui a bien voulu répondre à quelques questions :
Quand et comment est né The Last Morning Soundtrack ?
The Last Morning Soundtrack est un peu né par hasard. Le projet aurait pu vieillir dans un tiroir ou mourir dans une poubelle. C'était sans compter sur l'engouement des internautes pour ma musique. Après avoir composé et enregistré quelques morceaux, j'en ai posté un sur myspace. Le « succès » a été quasiment immédiat. Les gens attendaient les concerts, voulaient entendre d'autres chansons. C'était pour moi extrêmement surprenant sachant que le projet ne devait absolument pas s'inscrire dans la durée !
D’où vient ce nom ?
Dans un premier temps, il n'avait pas de signification particulière. Je l'ai choisi car il « sonnait » bien. Cependant, le mot Soundtrack est très important. Il signifie « Bande Originale ». J'ai toujours considéré que les images et la musique allaient de paire.
Comment qualifierais-tu ta musique ?
Je ne suis pas le mieux placé pour qualifier ma musique, mais je serais tenté de dire : musique acoustique, épurée et mélancolique.
Quelles sont tes influences ?
La solitude et l'humain en général, le questionnement, l'introspection.
Quel est l’entourage musical de The Last Morning Soundtrack ? Quels sont les groupes nationaux ou internationaux dont tu es proche ?
J'ai beaucoup écouté Damien Rice avant de composer mes premières chansons. Je l'ai un peu délaissé ces derniers temps au profit de nouveaux artistes comme Bon Iver, Sufjan Stevens, Chris Garneau, mais aussi d'artistes plus anciens que j'ai découvert sur le tard, comme Elliott Smith ou Sparkleshorse.
Avant la sortie nationale prévue le 28 mars, tu fais une sortie locale le 15, en quoi ça consiste exactement et pourquoi ce choix ?
Ce sont surtout des histoires de calendriers au niveau de mon distributeur et des magasins. Rien de très passionnant en soi. Mais c'était important de faire quelque chose de particulier à Rennes, ville où ma musique a grandi, où j'ai grandi. Il y aura donc une création spéciale à l'Antipode, avec 6 autres musiciens, dont un trio de cordes !
Tu vas faire un concert à la Maroquinerie à Paris le 28 mars pour la sortie nationale du disque, tu te sens comment ?
Angoissé. Mais heureux ! Jamais je n'aurais imaginé pouvoir jouer dans ce genre de salle il y a encore quelques mois. Je suis ravi !
Parmi les dates de ta tournée, il y a principalement des dates en Bretagne ou dans les pays de la Loire, c’est un choix ou il y a une autre raison ?
C'est difficile pour un artiste en émergence de s'exporter. Jouer loin de chez soi engendre un coût que certaines productions ne peuvent prendre en charge. Mais c'est un peu un hasard que la plupart des dates soit dans le grand ouest, car nous ne limitons pas nos recherches aux régions limitrophes.
Te projettes-tu dans l’avenir et si oui est-il consacré à la musique uniquement ?
Ma vie a toujours tourné autour de la musique. Je ne pourrais pas vivre sans elle !
Question subsidiaire Sylvain : est-ce que tu aimes les muffins ?
J'adore ça !
Merci Sylvain pour cet interview et bonne continuation !