Leaving the World – Douglas Kennedy

Par Delphinesbooks

I did it ! Je viens de finir mon premier Douglas Kennedy en anglais, 584 pages… et ce grâce à Mylittlediscoveries qui m’a fait gagner ce livre Leaving the world (Quitter le monde). Merci encore à elle !

L’auteur

Qu’en dire ? Tout le monde connait Kennedy, le roi du best seller. Je ne l’avais jamais lu, ce genre de littérature, j’y vais plutôt à reculons. Une occasion de le découvrir et de le lire en anglais et voilà. C’est ici son 9ème roman.

Je ne vais pas raconter l’histoire ici car sinon cela serait un vrai spoiler, en effet difficile de parler du livre sans en dévoiler les histoires (il y en a plusieurs mêlées).

Alors qu’en ai-je pensé ?

Apparemment, c’est de loin son roman qui est le moins apprécié par les « Kennedy addicts », donc je ne sais pas si j’ai commencé par le bon. C’est effectivement un vrai « page turner », ça se lit très facilement en anglais, c’est efficace et il y a certes des qualités (par exemple Kennedy sait très bien décrire les sentiments d’une mère face à la perte de son enfant et on sent par moments une critique forte de son pays), mais il y a aussi des longueurs, beaucoup trop de détails (mais pourquoi Kennedy décrit-il systématiquement les fringues et en détail de chaque personne rencontrée dans le livre – et il y en a beaucoup – ça m’a tout simplement exaspérée), Kennedy utilise très souvent le même vocabulaire…

Et puis, il y a cette histoire à la fin qui vient se rajouter sur l’histoire déjà fortement alambiquée de l’héroïne et là, c’est vraiment trop. Sans cette dernière histoire qui pour moi arrive comme un cheveu sur la soupe, je ne serais pas aussi sévère mais là, je trouve que ça gâche presque tout. Et c’est dommage car sinon, encore une fois, j’ai trouvé que l’auteur savait bien transmettre les tourments traversés par cette femme et que ça sonnait assez juste.

Au final, je suis contente de l’avoir lu car j’ai eu beaucoup de plaisir à relire en anglais et j’insiste pour dire que son écriture est très accessible (cela doit expliquer sa popularité), cela faisait plusieurs mois que je n’avais pas lu en anglais et pourtant je l’ai lu très rapidement, mais je n’ai pas forcément envie de réitérer l’expérience, surtout quand je lis partout que ses histoires finissent par se ressembler. (Ca me fait d’ailleurs penser à Auster et le fait que j’ai lu Moon Palace à plusieurs années d’intervalle en m’apercevant à la fin seulement que je l’avais déjà lu…).

Et puis il faut bien le dire, j’aurais peut être dû commencer par là, cette histoire est terriblement pesante et difficile. Mais elle ne m’a pas vraiment « touchée« . D’autres livres sur le deuil lus plus récemment ont trouvé écho en moi, pas celui-ci.

Apparemment il y en a d’autres de bien meilleurs de Kennedy, lesquels ?

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