Chanson " Min Ghir Lih " de Mohamed Abdelwahab(3) interprètée par Abdelkarim Belkassem

Publié le 16 mars 2011 par Bakrim76

 

Je suis très heureux de terminer la dernière partie de la  chanson " Min Ghir Lir" de Mohamed Abdewahab . Ce projet était dans mes pensées depuis très longtemps . Enfin j'ai réussi à trouver du temps pour la répétition et l'enregistrement de vidéos sur Youtube pour les amateurs de cette grande Pyramide de la chanson arabo-orientale .

  Cette chanson a beaucoup de valeur dans mon coeur , car elle me rappelle des fait et je l'ai enregistrée en mémoire de deux hommes :

   Le premier homme est le grand compositeur Mohamed Abdelwahab , le musicologue des générations  .Il a composé cette chanson à  plus de quatre vingt dix ans et il l'a chantée lui même . Sa voix et sa compétence à l' oud étaient intactes malgré les années passées et la faiblesse de la vieillesse .
Il était plus fort grâce aux années d'expérience . Cette composition est une oeuvre qui a eu un grand écho dans le monde après sa mort , surtout qu'elle était sa dernière composition  .

  Le deuxième homme pour qui je joue la chanson à sa mémoire est un ami handicapé que j'ai rencontré la première fois que j'ai posé le  pied au conservatoire . On s' est rencontré devant la classe où j'attendais mon professeur de l' oud , Fariss Mohamed ,  pour m' inscrire . Et c'est lui qui m'a fait admirer le plus, Mohamed Abdelwahab , car malgré son handicap , il fait plusieurs fois l' effort pour arriver à jouer de l' oud et chanter les chant de Mohamed Abdelwahab qu'il aimait à mourir .

   Il m'invitait chez lui pour qu' on répètaient ensemble alors que nous étions débutants . C'est à ta mémoire, Abdelkabir Chrif que j'enregistre cette chanson .

   La valeur artistique et musicale de cette oeuvre est d' une grandeur que les mots ne peuvent pas décrire .

  Mohamed Abdelwahab a fait de cette oeuvre , un adieu avant sa mort à ses amateurs et ses bienaimés , soit par rapport à la poésie de cette chanson et les sens qui prévoient qu' on est dans la terre comme on est sur un pont .
On traverse d' un côté à l' autre . On est obligé de venir sur terre et aussi de partir, c'est le destin . Ce n'est pas de notre choix .
L'amour est la seule lumière qui nous guide et crée le bonheur et la joie dans notre coeur et nous console de la souffrance humaine .

   Il n' y a plus que ces mots pour apaiser la douleur des gens qui on perdu un grand artiste comme Mohamed Abdelwahab . Sa perte est un grande drame dans l' art arabo-orientale et  mondial .

   Mais le départ de la vie est une nesséssité qu' il faut accepter .

   J'espère être à la hauteur de cette oeuvre et que les vidéos satisfont l'attente de mes visiteurs .

   Je vous souhaite bon spectacle et bonne découverte .

Abdelkarim Belkassem
Rouen,France-Safi,Maroc